Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site web.
Si vous continuez à utiliser ce site, nous supposerons que vous en êtes satisfait.

  • Visiteur, merci de ne pas poster plus de 5 poèmes par jour. Ceci dans le but d'améliorer la visibilité du site.

Jouons aux d’âmes, de notre enfance…

Matthale

Webmaster
Membre du personnel
#1
Ils ont tout essayé, ces Esthètes provocants.
Aux frontières de la guerre, en décalage mélancolique.
Pour trouver la noirceur, hors la loi et pourtant.
Et le troubadour excessif, n’est pas le plus, diplomatique.

Ils s’en sont enivrés, sans remontrance aucune, exaltés.
Aux frontières des rêves, comme un chamboulement cyclique.
Pour trouver la blancheur, dans la loi et pourtant.
Et le troubadour romantique, n’est pas le moins, onirique.

Ils se sont même rencontrés, oui, leurs âmes se sont croisées.
Avec beaucoup de bagages, comme partant et revenant.
Dans d’étranges voyages, de pensées et de mots, de chants.
Un instant seulement, partager et rassembler, ce flot d’idées.

Solutif transfert, solutive émulation, le cœur s’ouvre et se libère.
Ils parlent enfants, hommes, époux, excès, maturité,, colère.
Ils parlent de paroles, ou comment s’exprimer et s’intégrer dans l’air.
Dans leur quête inespérée, de pouvoir s’extirper de la cellule de l’ère.

Les blessures marginales, les humeurs cardinales, l’envie et le besoin.
L’appropriation de ce retour aux sources, nécessite le silence de l’ironie.
Sombre solitude, sans famille, les trop noires envies, nous rend bien commun.
La beauté d’un endroit, le besoin d’une envie, ami, tu te sens bien ?

L’humour fit son chemin, comme la subjection de la réalisation.
S’octroie le droit de faire rire, pour en montrer l’acceptation.
L’immobilisme temporel, émanant de notre vie charnelle.
Fut sujet à controverse, trop de l’un ou pas, sans querelle.

Entamant brillamment, l’abondance de silence qu’on nous octroie gaiement.
Et intelligemment, abordant l’abandon, pour lui dire à l’oreille, tu ne nous blesses
Pas, puisque nous comprenons, que le mauvais exemple de se croire puissant.
Conduit activement à ton asile égoïste, empirisme de soi, oubliant la déesse.

Quand vint la perversion, ses chemins détournés, la limite de la brillance
Et de l’obscurité, la chance d’avoir une bonne, très bonne réputation.
Et de s’y enfermer, épuisant son esprit, et ne trouvant pas la remonstration.
Le modèle du mérite et de la compétence, torturé par un moule, sans appétences.

Et au bout de la nuit, Esthètes provocateurs, aux frontières de la guerre.
Dans la mélancolie, et toutes nos erreurs, aux frontières de la peur.
Toucher tous les obstacles du commun, reparler des galères.
Du temps qui passe, du passé dur, du besoin de l’envie du bonheur.

Et au petit matin, quand les fumées se levèrent, ils sourirent à la vie.
Et tout deux sac au dos, ils reprirent leur chemin, le même, mais différent.
Reprenant son carnet, pour y parler un peu, de cet état de grâce, notre sursis.
Et reprenant ses refrains, harmonica et banjo, l’ami chanta la grâce, de cette histoire d’enfants.