JOE
L’eau coule, puis découle une fraicheur humide,
qui brise, par une brise, une chaleur aux haleurs
pâles et jaunis. Joe les nie pas, seulement ses rides
miroite sur l’eau un retraité au bonheur
passé qui passe ses pas présent ici.
Ici git des cadavres, loin de ces havres de paix,
ici l’absinthe est reine, rêne des vies,
de ces pauvres vies à l’argent oxydé
et noyé d’alcool. Joe s’oublie dans l’oubli. .
Bois et finis dans les bois, échoué, esseulé
de cette vie morte qu’il a vécu. Un oubli
de société a provoqué cet oublié: Joe.