J’inscris la chanson de nos concupiscences
Quand
se hisse la tunique de l’aurore,
je me tourne vers toi,
mon Epousée
aux aisselles d’obsidienne
qui
somnoles,
revêtue de la soie de ta peau.
Je respire
les corolles de tes seins
qui frémissent
sous les rayons de miel du Désir,
j’inscris
dessus
le pli de tes hanches
la chanson de nos concupiscences.
Le
sonnet du Désir
monte
en moi, languissant,
puis,
n’en pouvant plus,
mes paumes rôdent
parmi le cantique de tes mamelons,
mes baisers dévoilent peu à peu
l’enclos ardent
de
ton pubis,
oppressent
l’
œillet
de ta rivière d’amour
des heures durant,
ensuite, face à l’écho de mes paumes
tu hurles la musique de ta chair d’amour,
tu geins de bonheur,
Ô toi,
ma mie aux regards de braise,
dont
je goûte l’encens de ta cyprine.
Tu
reposes
maintenant
contre ma poitrine,
jusqu’à
nos prochains assauts
dans
l’ivoire de notre couche.
Sophie Rivière
Quand
se hisse la tunique de l’aurore,
je me tourne vers toi,
mon Epousée
aux aisselles d’obsidienne
qui
somnoles,
revêtue de la soie de ta peau.
Je respire
les corolles de tes seins
qui frémissent
sous les rayons de miel du Désir,
j’inscris
dessus
le pli de tes hanches
la chanson de nos concupiscences.
Le
sonnet du Désir
monte
en moi, languissant,
puis,
n’en pouvant plus,
mes paumes rôdent
parmi le cantique de tes mamelons,
mes baisers dévoilent peu à peu
l’enclos ardent
de
ton pubis,
oppressent
l’
œillet
de ta rivière d’amour
des heures durant,
ensuite, face à l’écho de mes paumes
tu hurles la musique de ta chair d’amour,
tu geins de bonheur,
Ô toi,
ma mie aux regards de braise,
dont
je goûte l’encens de ta cyprine.
Tu
reposes
maintenant
contre ma poitrine,
jusqu’à
nos prochains assauts
dans
l’ivoire de notre couche.
Sophie Rivière