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Jibouti ville

wilson

Nouveau poète
#1
Ville !
De très loin tu m'as appelé,
Avec tes écheveaux de fer.
Je te voyais toujours du haut des monts ,
De très loin tu m'as attiré .
Avec l'aimant,
Des clartés ,des miroilements .
Tu m'as leurré
Et tu m'as capturé !
Tu m'as transpencé !
La paix de ma moison champêtre
Avec le sifflement des trains.
Effrité,fracassé .
Avec le tremblement des rails ,
Dans les hauteurs toujours se balançait .
Toujours s'avançait .
L'inquiétude de tes échos ensorcelés .
Ville !
Tu m'as capturé !
Sous mes yeux éblouis
Ton corps de pierre omnipotent
S'étend à présent .
Au hzsard dees champs et des bois ,
Avec ses tuyauteries enracinées dans les profondeurs de la terre .
Les bras écartelés ,
Étage sur étage,cour sur cour .
Caisse sur caisse ,pièce sur pièce .
Noir par le bas et scintillant dans l'altitude .
Aiguisé par les toits ,dentelé par les tours .
De rails reptiliens noué et ceinturé ,
Tendu ,enchevêtré ,
De toiles d'araignées de fer.
Ville !
JE SUIS À TOI