J’entendais le sonnet de tes escarpins
Ma Douce, mon lys,
sens-tu monter en toi
la clarté de la Passion
quand j’ai déposé comme chaque jour,
tout à l’heure,
un baiser sur tes lèvres graciles ?
Je t’aime depuis je t’ai entraperçue
un soir de mai le long du Loir,
tu marchais rêveuse,
ta robe de lin flottait
au gré du souffle,
ton sac à main pendait à ton épaule,
j’entendais le sonnet de tes escarpins
dessus l’écho du silence,
à ta vue, le coeur battant,
je t’ai balbutié
des odes d’amours saphiques
où palpite et soupire l’ivresse de nos harmonies,
tu ne m’as pas répondu,
des jours durant j’ai attendu ta réponse,
haletante, et en pleurs,
seuls les oiseaux et les arbres ont connu
les lys de mon désespoir,
je t’ai écrit alors une poésie
avec la beauté de ta chair,
avec le sang de tes langueurs,
avec le sceau de mon désir,
avec l’océan de nos fêtes charnelles,
tu es venue à moi,
ardente,
et à même la mousse de notre forêt,
à même le miel de notre Jouissance
je t’ai possédée !
Sophie Rivière
Ma Douce, mon lys,
sens-tu monter en toi
la clarté de la Passion
quand j’ai déposé comme chaque jour,
tout à l’heure,
un baiser sur tes lèvres graciles ?
Je t’aime depuis je t’ai entraperçue
un soir de mai le long du Loir,
tu marchais rêveuse,
ta robe de lin flottait
au gré du souffle,
ton sac à main pendait à ton épaule,
j’entendais le sonnet de tes escarpins
dessus l’écho du silence,
à ta vue, le coeur battant,
je t’ai balbutié
des odes d’amours saphiques
où palpite et soupire l’ivresse de nos harmonies,
tu ne m’as pas répondu,
des jours durant j’ai attendu ta réponse,
haletante, et en pleurs,
seuls les oiseaux et les arbres ont connu
les lys de mon désespoir,
je t’ai écrit alors une poésie
avec la beauté de ta chair,
avec le sang de tes langueurs,
avec le sceau de mon désir,
avec l’océan de nos fêtes charnelles,
tu es venue à moi,
ardente,
et à même la mousse de notre forêt,
à même le miel de notre Jouissance
je t’ai possédée !
Sophie Rivière