Je veux t’aimer tout simplement
Assise au bord du Loir,
sous un chêne,
j’écoute les tercets du vent qui gémit,
près de moi,
les narcisses pâlissent
sous le baiser du soleil.
Je t’attends ma Douce dans ce lieu
où nous nous cachons
pour nous aimer,
je ne supporte plus
les rires moqueurs des hommes
car nous affichons haut et fort notre Passion,
nous la crions,
je veux te tenir par la main,
t’embrasser goulûment sur les lèvres
quand bon nous semble,
je veux t’aimer
tout simplement.
Dans quelques minutes, à ton arrivée,
mon Epousée,
je t’emmènerai dans les fourrés,
j’ôterai ta robe de lin, tes bas de soie,
et tes escarpins,
je ferai de même,
puis, ma langue et mes doigts
t’honoreront des heures durant,
tu crieras ta joie d’être mienne,
et je récolterai les cépages de ta cyprine,
demain nous partirons à Lesbos,
cette île où nos compagnes sont reines
afin de vivre pleinement
les orgues de notre Passion
si belle et si pure !
Sophie Rivière
Assise au bord du Loir,
sous un chêne,
j’écoute les tercets du vent qui gémit,
près de moi,
les narcisses pâlissent
sous le baiser du soleil.
Je t’attends ma Douce dans ce lieu
où nous nous cachons
pour nous aimer,
je ne supporte plus
les rires moqueurs des hommes
car nous affichons haut et fort notre Passion,
nous la crions,
je veux te tenir par la main,
t’embrasser goulûment sur les lèvres
quand bon nous semble,
je veux t’aimer
tout simplement.
Dans quelques minutes, à ton arrivée,
mon Epousée,
je t’emmènerai dans les fourrés,
j’ôterai ta robe de lin, tes bas de soie,
et tes escarpins,
je ferai de même,
puis, ma langue et mes doigts
t’honoreront des heures durant,
tu crieras ta joie d’être mienne,
et je récolterai les cépages de ta cyprine,
demain nous partirons à Lesbos,
cette île où nos compagnes sont reines
afin de vivre pleinement
les orgues de notre Passion
si belle et si pure !
Sophie Rivière