S’il te plaît, écoute ce que je ne dis pas !
Ne te laisse pas induire en erreur.
Que mon visage ne te trompe pas.
Je porte des milliers de masques, et j’ai peur de les retirer.
Aucun d’entre eux ne te dit qui je suis.
Sans doute est-ce une manière de me créer une seconde nature.
Mais, je t’en prie, ne te laisse pas induire en erreur.
Je prends un air dégagé, comme si tout était au beau fixe,
à l’intérieur comme à l’extérieur.
Comme si j’étais confiant et posé,
comme si je maîtrisais et n’avais besoin de personne.
Mais ne me crois pas.
A l’extérieur, ça peut paraître ainsi, mais ce n’est qu’un masque.
Par derrière, rien ne lui correspond.
Par derrière, je suis comme je suis vraiment :
déboussolé,
angoissé
et seul.
Mais je le cache, car je voudrais que personne ne le remarque.
Dès que je pense à mes faiblesses, c’est la panique
et j’ai peur de m’exposer aux autres.
Voilà pourquoi je façonne tous ces masques douteux,
derrière lesquels je disparais :
une façade nonchalante et bien sage,
pour m’aider à donner le change
et pour me protéger contre tout regard qui saurait,
contre tout regard qui parviendrait à me reconnaître.
Pourtant, un tel regard me sauverait.
Et je le sais.
S’il était rempli d’accueil et d’amour,
ce regard me rassurerait un peu sur ma propre valeur.
Mais cela, je ne te le dis pas.
J’ai peur.
J’ai peur que ton regard manque de compréhension et d’amour.
Ne te laisse pas induire en erreur.
Que mon visage ne te trompe pas.
Je porte des milliers de masques, et j’ai peur de les retirer.
Aucun d’entre eux ne te dit qui je suis.
Sans doute est-ce une manière de me créer une seconde nature.
Mais, je t’en prie, ne te laisse pas induire en erreur.
Je prends un air dégagé, comme si tout était au beau fixe,
à l’intérieur comme à l’extérieur.
Comme si j’étais confiant et posé,
comme si je maîtrisais et n’avais besoin de personne.
Mais ne me crois pas.
A l’extérieur, ça peut paraître ainsi, mais ce n’est qu’un masque.
Par derrière, rien ne lui correspond.
Par derrière, je suis comme je suis vraiment :
déboussolé,
angoissé
et seul.
Mais je le cache, car je voudrais que personne ne le remarque.
Dès que je pense à mes faiblesses, c’est la panique
et j’ai peur de m’exposer aux autres.
Voilà pourquoi je façonne tous ces masques douteux,
derrière lesquels je disparais :
une façade nonchalante et bien sage,
pour m’aider à donner le change
et pour me protéger contre tout regard qui saurait,
contre tout regard qui parviendrait à me reconnaître.
Pourtant, un tel regard me sauverait.
Et je le sais.
S’il était rempli d’accueil et d’amour,
ce regard me rassurerait un peu sur ma propre valeur.
Mais cela, je ne te le dis pas.
J’ai peur.
J’ai peur que ton regard manque de compréhension et d’amour.