Je suis l'ombre d'un passé que la douleur étreint,
Le pâle reflet d'un baisé dont l'amour s'est éteint.
Je suis la rose fanée, au parfum oublié,
L’amertume du fruit de l’arbre tombé.
Je suis l’âme errante à qui le cœur se meurt,
Que ni le rire, ni les pleurs ne ravive la fleur.
Je suis la feuille morte emportée par le vent,
La femme d’un songe érodée par le temps.
Le pâle reflet d'un baisé dont l'amour s'est éteint.
Je suis la rose fanée, au parfum oublié,
L’amertume du fruit de l’arbre tombé.
Je suis l’âme errante à qui le cœur se meurt,
Que ni le rire, ni les pleurs ne ravive la fleur.
Je suis la feuille morte emportée par le vent,
La femme d’un songe érodée par le temps.