Je suis bercée par l’éloquence de ta tendresse
Les flots du Loir s’illuminent en ce jour de mai,
au gré des rais du soleil, les peupliers se ploient
sous la couronne du vent,
les oiseaux voguent au loin
au gré des rais du soleil, les peupliers se ploient
sous la couronne du vent,
les oiseaux voguent au loin
parmi l’étendard de l’azur, les bocages frissonnent.
Tu dors encore, en robe de nudité,
dans les langueurs de notre lit virginal,
je m’attarde sur le seuil de notre demeure,
Tu dors encore, en robe de nudité,
dans les langueurs de notre lit virginal,
je m’attarde sur le seuil de notre demeure,
revêtue de la nuisette de mousseline noire transparente
que tu m’as offerte l’été dernier.
Je suis encore bercée par l’éloquence de ta tendresse,
ô mon Adorée, je t’ai édicté cette nuit des heures durant,
que tu m’as offerte l’été dernier.
Je suis encore bercée par l’éloquence de ta tendresse,
ô mon Adorée, je t’ai édicté cette nuit des heures durant,
à la lueur des cierges de la lune,
des odes d’impudeur que tu as reprises des heures durant,
puis je me suis abreuvée aux jardins de ta rivière d’amour,
tu m’as psalmodié des rimes d’harmonie, et
des odes d’impudeur que tu as reprises des heures durant,
puis je me suis abreuvée aux jardins de ta rivière d’amour,
tu m’as psalmodié des rimes d’harmonie, et
tu m’as offert à la fin de nos joutes d’Eros,
sur mes membres lascifs, un baiser d’adoration.
A ton réveil, nous revêtirons nos micro-robes d’organdi,
nos bas de soie, et nos hauts talons,
sur mes membres lascifs, un baiser d’adoration.
A ton réveil, nous revêtirons nos micro-robes d’organdi,
nos bas de soie, et nos hauts talons,
la forteresse de nos seins pigeonnants et lourds
tressautera alors au gré de notre marche,
nous n’aimons pas être entravées,
nous sortirons face à la chapelle du Soleil,
tressautera alors au gré de notre marche,
nous n’aimons pas être entravées,
nous sortirons face à la chapelle du Soleil,
face à la vierge de nos émois, paumes entrelacées,
et nous gagnerons la prée que nous parcourrons,
dès que je verrai des lys, je les ramasserai pour te les offrir à genoux,
car tu es ma Dame de splendeur,
et nous gagnerons la prée que nous parcourrons,
dès que je verrai des lys, je les ramasserai pour te les offrir à genoux,
car tu es ma Dame de splendeur,
puis nous rentrerons, malgré la fatigue,
je te prendrai, tu seras mienne,
et je bénirai à la fin de l’acte d’amour
la blanche volupté de ta sève que nous boirons,
je te prendrai, tu seras mienne,
et je bénirai à la fin de l’acte d’amour
la blanche volupté de ta sève que nous boirons,
entrelacées, avant de recommencer,
seul importe en effet
en ce monde,
la satisfaction de nos Amours si pures et si belles !
seul importe en effet
en ce monde,
la satisfaction de nos Amours si pures et si belles !
Sophie Rivière
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