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JE SUBIS LA MALTRAITANCE INSTITUTIONNELLE TOUS LES JOURS

Lyseria

modérateur
#21
Chère Isa, je m'excuse d'avoir mis tout le poids de la révolte sur les "Vieux" en fin de vie, qui subissent, sans reconnaitre avec la même force
et mon admiration à tous ceux qui les soignent de leur mieux et avec tout leur cœur, sans beaucoup de moyens, beaucoup d'heures difficiles et pas beaucoup de reconnaissance pour le personnel soignant.

Que d'argent économisé si les dirigeants au lieu de penser à tuer, mettait tous ces milliards pour que les personnes les plus pauvres
aient un toit et de quoi manger et que les hôpitaux mis à dispositions des personnes âgées soient adaptés à leur fin de vie et avec le
personnel dévoué indispensable au bien être.

Chère Isa je te dis merci pour "eux", ceux à qui tu apportes tous tes soins affectueux , avec le sourire malgré la fatigue et la tristesse
de ne pouvoir faire plus. Toute mon admiration. Je voudrais rencontrer quand ce sera mon tour, une personne comme Toi, pour
me donner son sourire, ça sera tellement bon.

Je te souhaite une belle journée, malgré tes soucis quotidiens.

Bisous.
vous avez le droit de dire votre colère
c'est inadmissible de laisser nos vieux mourrir sans dignité
il mérite tout le respect du monde
 
L

luna

Guest
#22
des gens comme ça je les dénonces je leurs dis ma façon de penser et je les enfiles
et en plus la personne je la sors et elle profite du soleil
Malheureusement je ne connaissais pas cette pauvre dame, c'est clair il ne faut pas avoir peur d'agir lorsqu'on est témoin de choses pareil.
 

Lyseria

modérateur
#24
Malheureusement je ne connaissais pas cette pauvre dame, c'est clair il ne faut pas avoir peur d'agir lorsqu'on est témoin de choses pareil.
vous n'y êtes pour rien cette infirmière ne mérite même pas d'exercé
c'est inadmissible des gens ainsi
AS IDE c'est une vocation c'est un don de soit ses nos tripes qu'on met au service des gens ses nos larmes qui coulent notre coeur qui est blesser c'est une vie consacrer à donner de l'amour sans rien attendre en retour
 

Lyseria

modérateur
#25
Je subis la maltraitance institutionnelle chaque jour en silence


Je subis la maltraitance institutionnelle chaque jour en silence
Perdue dans des souvenirs qui n’ont plus vraiment sens
J’arpente les longs couloirs en taisant ma souffrance
Moi la dame âgée diagnostiquée avec des troubles de démence.

On ne fait plus trop cas de mes besoins et encore moins de mes envies
Avec un bonjour feint, le matin, on me sort vite de mon lit
Quelques sourires parfois, des paroles qui n’incitent pas à la discussion
On me lave, m’habille, ah le paraître, il faut que je sente bon.

Je subis la maltraitance institutionnelle chaque jour en silence
Perdue dans des actes robotisés qui n’ont plus aucun sens
J’arpente les longs couloirs en taisant mon impatience
Moi la soignante qui survit au mieux dans toute cette incohérence.

On nous rabache du « prendre soin », de la charte qualité
Traçabilité, projet de vie personalisé, à 90 ans passé ?
Au lieu de voir l’avenir, aidons les déjà dès aujourd’hui
A rire, sourire, partager le peu qu’il leur reste de ressentis

Je subis la maltraitance institutionnelle chaque jour en silence
Perdue dans un monde qui pour moi, n’a aucun un sens
Recroquevillée, souvent je crie ou pleure face à l’ignorance
Moi la personne poly handicapée qui réclame une présence

Mais on me laisse toute la journée dans ma chambre isolée
De la musique pour me tenir compagnie, ce semblant d’humanité
Juste le temps de me laver, de me nourrir et me changer
Impression de n’être qu’une bouche à qui donner la becquée.

Je subis la matraitance institutionnelle chaque jour en silence
Perdue dans des plannings des protocoles qui vont dans tous les sens
J’arpente les longs couloirs en taisant mes sentiments d’impuissance
Moi la cadre de santé plongée dans toute cette effervescence.

J’essaie de faire au mieux avec les attentes de la direction
Et le personnel qui s’épuise et demande un minimum d’attention
Entre les entrées et les recrutements, les sollicitations de tout bord
J’essaie de tenir le cap, ne pas tomber et perdre le nord

Je subis la maltraitance institutionnelle chaque jour en silence
Perdu dans mes états d’âme de vieillard qui perdent leur sens
J’arpente le couloir en taisant mon mal être, j’use de tolérance
Moi le vieux monsieur qui finit hélas par perdre confiance



Car je sonne et on ne me répond pas ou trop tard
Car je vois autour de moi tant de visages désabusés ou hagards
Des malades délaissés dans des salons devant la télé
Et un personnel si fatigué qu’on ose à peine les déranger…

Oui nous sommes tous les victimes de la maltraitance institutionnelle
Que ce soit malade, soignant, la société rejette nos appels
Que faut il pour être entendu, des faits divers dans les journaux ?
On s’indigne, on jette la pierre à quelques uns et c’est oublié aussitôt.

La société nous fait passer pour des parasites dont on pille l’héritage
Pour rentrer dans ces institutions, on vent nos maisons et pour seul bagage
On emporte le peu qu’il nous reste, des biens sans valeurs, et encore
Alors que Pour faire marcher le commerce pharmaceutique on vaut de l’or.

Oui nous subissons la maltraitance institutionnelle tous les jours en silence
Mais nous espérons que demain, ce sera vous en qui en subirez les conséquences
Vous les élus, les patrons, les banquiers qui spéculez sur la dépendance
Subirez, peut être un jour, les résultats de votre incompétence,
De votre mépris … que vous drapez sous cette totale… indifférence.

Isabelle fluckiger jachym
pardon isa de mes réactions j'espère que vous ne m'en voulez pas
 

isa90

Maître Poète
#26
pardon isa de mes réactions j'espère que vous ne m'en voulez pas
chère Lyséria mais comment voulez vous que je vous en veuille, ce texte est fait surtout pour faire reagir et ce sont bien evidement les coeurs les plus sains qui reagissent. il faut dire les choses, à notre façon, c'est aussi notre role nous les poetes, divertir aussi certes mais oser affirmer des realités. merci de vous etre livrer, vous etes une personne de coeur, gros bisous
 

agrego

Maître Poète
#27
ce que tu décris ressemble étrangement à la VRAIE Vérité malheureusement

enfin toutes les maisons de retraite ne se ressemblent pas!!

celles bien friquées....sont moins sujettes au dérapage !!

je connais bien le prob...ma mère y a séjourné de longues années

amitiés

Agrégo
 
L

luna

Guest
#28
C'est comme pour les assistantes maternelles, beaucoup n'ont jamais eu la vocation, et n'ont d'ailleurs pas la patience avec les enfants, mais pour certaine ça permet de trouver un travail sans bouger leurs c... de chez elle et avoir un bon salaire.

Certaines maisons de retraite ou même des centres de fin de vie, emploient des gens qui n'ont jamais eu la vocation d'aider leur prochain, certain sont cruel et sans cœur, ma grand-mère paix à son âme gravement malade, m'avait fait part de la façon dont une infirmière s'occupait d'elle, en la laissant baigner dans son pipi pendant des heures et en étant brusque avec elle, toute la famille était en colère.
 
#29
C'est comme pour les assistantes maternelles, beaucoup n'ont jamais eu la vocation, et n'ont d'ailleurs pas la patience avec les enfants, mais pour certaine ça permet de trouver un travail sans bouger leurs c... de chez elle et avoir un bon salaire.

Certaines maisons de retraite ou même des centres de fin de vie, emploient des gens qui n'ont jamais eu la vocation d'aider leur prochain, certain sont cruel et sans cœur, ma grand-mère paix à son âme gravement malade, m'avait fait part de la façon dont une infirmière s'occupait d'elle, en la laissant baigner dans son pipi pendant des heures et en étant brusque avec elle, toute la famille était en colère.
vous avez rien dit ? je suis offusquée de lire de telle chose mais comment peut on maltraité une personne sans défense ainsi
cela est de la maltraitance
 
#30
ce que tu décris ressemble étrangement à la VRAIE Vérité malheureusement

enfin toutes les maisons de retraite ne se ressemblent pas!!

celles bien friquées....sont moins sujettes au dérapage !!

je connais bien le prob...ma mère y a séjourné de longues années

amitiés

Agrégo
ne t'égare pas trop le fric ne fais pas tout
en général quand tu es friquer tu ne vas pas en maison de retraite
en général les familles friquer sont les pires
croit moi elle délaisse plus facilement leurs vieux
le fric fait tourner le monde
 
L

luna

Guest
#31
vous avez rien dit ? je suis offusquée de lire de telle chose mais comment peut on maltraité une personne sans défense ainsi
cela est de la maltraitance
Bien sur qu'on a dit quelque chose, j'ai pété un câble, et ma mère était à deux doigt de la gifler, on a faillit la faire renvoyer de l'hôpital, il l'on déplacé et un autre infirmier c'est vraiment bien occupé de ma grand-mère.
 

isa90

Maître Poète
#33
C'est comme pour les assistantes maternelles, beaucoup n'ont jamais eu la vocation, et n'ont d'ailleurs pas la patience avec les enfants, mais pour certaine ça permet de trouver un travail sans bouger leurs c... de chez elle et avoir un bon salaire.

Certaines maisons de retraite ou même des centres de fin de vie, emploient des gens qui n'ont jamais eu la vocation d'aider leur prochain, certain sont cruel et sans cœur, ma grand-mère paix à son âme gravement malade, m'avait fait part de la façon dont une infirmière s'occupait d'elle, en la laissant baigner dans son pipi pendant des heures et en étant brusque avec elle, toute la famille était en colère.
helas, je vais me faire pt etre l'avocat du diable, les metiers du soin rencontrent un franc succès parce que se sont des metiers où l'on embauche encore. à 40 ans, j'avais le choix entre l'hotellerie, le batiment et le soin. on va dire que vu que je suis plutot maladroite et que je me voyais pas dans le batiment j'ai " choisi" le soin parce que ça m' a permis d'avoir un emploi. il faut arreter de croire que l'on fait ses metiers par vocation et qu'il faut qu'on sacrifie jours feriés et w end de gaité de coeur. avec un minimum d'humanité et de conscience on arrive à faire ce metier correctement et il permet de vivre un peu au dessus du smic et quand j'etais " si ça vous plait pas , changez de metier" ça me fait bien rire... qui donne le necessaire à des personnes de + de 45 ans pour se reconvertir.
je comprends ta colère luna et je déplore qu'il y ait de mauvaises personnes qui font un travail qui ne leur conviennent pas que ce soit avec des enfants ou des personnes agées. c'est la société et le milieu du travail qu'il faut changer avant tout... mais avec mes textes , je soutiendrai toutes les personnes qui souffrent du manque du soin, du manque d'humanité du mieux que je peux. merci pour tous vos commentaires, on voit que le sujet met le coeur à vif, il faut en parler, bonne journée à tous
 

JPdeLille

Maître Poète
#34
helas, je vais me faire pt etre l'avocat du diable, les metiers du soin rencontrent un franc succès parce que se sont des metiers où l'on embauche encore. à 40 ans, j'avais le choix entre l'hotellerie, le batiment et le soin. on va dire que vu que je suis plutot maladroite et que je me voyais pas dans le batiment j'ai " choisi" le soin parce que ça m' a permis d'avoir un emploi. il faut arreter de croire que l'on fait ses metiers par vocation et qu'il faut qu'on sacrifie jours feriés et w end de gaité de coeur. avec un minimum d'humanité et de conscience on arrive à faire ce metier correctement et il permet de vivre un peu au dessus du smic et quand j'etais " si ça vous plait pas , changez de metier" ça me fait bien rire... qui donne le necessaire à des personnes de + de 45 ans pour se reconvertir.
je comprends ta colère luna et je déplore qu'il y ait de mauvaises personnes qui font un travail qui ne leur conviennent pas que ce soit avec des enfants ou des personnes agées. c'est la société et le milieu du travail qu'il faut changer avant tout... mais avec mes textes , je soutiendrai toutes les personnes qui souffrent du manque du soin, du manque d'humanité du mieux que je peux. merci pour tous vos commentaires, on voit que le sujet met le coeur à vif, il faut en parler, bonne journée à tous
Ce sont des dures réalités que tu décris ici... Il faut en parler dis-tu, à juste titre... Tu as bien initié cette réflexion aux résonances multiples et qui "mettent les coeurs à vif"... Quand remettra-t-on l'humain au dessus de la productivité? Nous n'en prenons pas le chemin, bien au contraire et ce sont des gens comme toi, comme nous qui en payons les conséquences
Merci de tes rappels plus qu'utiles
 
#35
helas, je vais me faire pt etre l'avocat du diable, les metiers du soin rencontrent un franc succès parce que se sont des metiers où l'on embauche encore. à 40 ans, j'avais le choix entre l'hotellerie, le batiment et le soin. on va dire que vu que je suis plutot maladroite et que je me voyais pas dans le batiment j'ai " choisi" le soin parce que ça m' a permis d'avoir un emploi. il faut arreter de croire que l'on fait ses metiers par vocation et qu'il faut qu'on sacrifie jours feriés et w end de gaité de coeur. avec un minimum d'humanité et de conscience on arrive à faire ce metier correctement et il permet de vivre un peu au dessus du smic et quand j'etais " si ça vous plait pas , changez de metier" ça me fait bien rire... qui donne le necessaire à des personnes de + de 45 ans pour se reconvertir.
je comprends ta colère luna et je déplore qu'il y ait de mauvaises personnes qui font un travail qui ne leur conviennent pas que ce soit avec des enfants ou des personnes agées. c'est la société et le milieu du travail qu'il faut changer avant tout... mais avec mes textes , je soutiendrai toutes les personnes qui souffrent du manque du soin, du manque d'humanité du mieux que je peux. merci pour tous vos commentaires, on voit que le sujet met le coeur à vif, il faut en parler, bonne journée à tous
mon métier est une vocation pour moi j'aime ce que je fais j'aime donner de mon temps pour les personnes qui en ont besoin
je comprends tout à fait ton choix il est vraie que dans la conjoncture actuel il est difficile de joindre les deux bouts
et malheureusement rien n'est fait pour aider la population qui se retrouve démunie et dans l'obligation d'avoir un travail pour finir les fins de mois difficile
en sachant qu'il ont travailler toute leurs vie est que cela est un repos bien mérité
que vont devenir nos enfants voilà ce qui m'inquiète
 
Dernière édition:

chahuant

Maître Poète
#37
Je subis la maltraitance institutionnelle chaque jour en silence


Je subis la maltraitance institutionnelle chaque jour en silence
Perdue dans des souvenirs qui n’ont plus vraiment sens
J’arpente les longs couloirs en taisant ma souffrance
Moi la dame âgée diagnostiquée avec des troubles de démence.

On ne fait plus trop cas de mes besoins et encore moins de mes envies
Avec un bonjour feint, le matin, on me sort vite de mon lit
Quelques sourires parfois, des paroles qui n’incitent pas à la discussion
On me lave, m’habille, ah le paraître, il faut que je sente bon.

Je subis la maltraitance institutionnelle chaque jour en silence
Perdue dans des actes robotisés qui n’ont plus aucun sens
J’arpente les longs couloirs en taisant mon impatience
Moi la soignante qui survit au mieux dans toute cette incohérence.

On nous rabâche du « prendre soin », de la charte qualité
Traçabilité, projet de vie personnalisé, à 90 ans passé ?
Au lieu de voir l’avenir, aidons les déjà dès aujourd’hui
A rire, sourire, partager le peu qu’il leur reste de ressentis

Je subis la maltraitance institutionnelle chaque jour en silence
Perdue dans un monde qui pour moi, n’a aucun un sens
Recroquevillée, souvent je crie ou pleure face à l’ignorance
Moi la personne poli- handicapée qui réclame une présence

Mais on me laisse toute la journée dans ma chambre isolée
De la musique pour me tenir compagnie, ce semblant d’humanité
Juste le temps de me laver, de me nourrir et me changer
Impression de n’être qu’une bouche à qui donner la becquée.

Je subis la maltraitance institutionnelle chaque jour en silence
Perdue dans des plannings des protocoles qui vont dans tous les sens
J’arpente les longs couloirs en taisant mes sentiments d’impuissance
Moi la cadre de santé plongée dans toute cette effervescence.

J’essaie de faire au mieux avec les attentes de la direction
Et le personnel qui s’épuise et demande un minimum d’attention
Entre les entrées et les recrutements, les sollicitations de tout bord
J’essaie de tenir le cap, ne pas tomber et perdre le nord

Je subis la maltraitance institutionnelle chaque jour en silence
Perdu dans mes états d’âme de vieillard qui perdent leur sens
J’arpente le couloir en taisant mon mal être, j’use de tolérance
Moi le vieux monsieur qui finit hélas par perdre confiance



Car je sonne et on ne me répond pas ou trop tard
Car je vois autour de moi tant de visages désabusés ou hagards
Des malades délaissés dans des salons devant la télé
Et un personnel si fatigué qu’on ose à peine les déranger…

Oui nous sommes tous les victimes de la maltraitance institutionnelle
Que ce soit malade, soignant, la société rejette nos appels
Que faut il pour être entendu, des faits divers dans les journaux ?
On s’indigne, on jette la pierre à quelques uns et c’est oublié aussitôt.

La société nous fait passer pour des parasites dont on pille l’héritage
Pour rentrer dans ces institutions, on vent nos maisons et pour seul bagage
On emporte le peu qu’il nous reste, des biens sans valeurs, et encore
Alors que Pour faire marcher le commerce pharmaceutique on vaut de l’or.

Oui nous subissons la maltraitance institutionnelle tous les jours en silence
Mais nous espérons que demain, ce sera vous en qui en subirez les conséquences
Vous les élus, les patrons, les banquiers qui spéculez sur la dépendance
Subirez, peut être un jour, les résultats de votre incompétence,
De votre mépris … que vous drapez sous cette totale… indifférence.

Isabelle fluckiger jachym

J'ai travaillé dans un CCAS , je traitais les dossiers de placement pour P.A, (personne âgée) je devais convoquer les familles appelées administrativement O.A (obligés alimentaires) pour trouver un lieu d'accueil et calculer leur participation financière . Dieu que j'ai pu souffrir moralement face à certaines qui n'avaient qu'une hâte que la P.A , ne soit plus pour eux un (boulet), certes ils n'employaient pas ce mot, mais leur attitude pourtant le criait bien plus que des mots, parfois sans se soucier que c'était de leur mère ou de leur père dont ils parlaient qui étaient aussi présents lors de l'entretien.
Alors entre les maisons de placement et certaines familles, il est difficile de se projeter dans un futur vieillissant, c'est pourquoi chaque jour je bénis le ciel d'être encore lucide, active et en pleine possession de mes moyens comme on dit, j'ai préparé une lettre pour mon médecin et mes enfants, nous en avons parlé, ...........plutôt en finir par moi même que de vivre ce drame d'être lavée, torchée, enfermée par du personnel qui est lui même au bord du gouffre .

La description de votre profession chère poétesse, est détaillée dans ce qu'elle a de plus douloureux , j'ose cependant espérer qu'il existe encore des
établissements publics ou privés où les aides soignantes n'ont pas toutes cette vision de leur sacerdoce, car choisir ce métier est un sacerdoce qui demande une réflexion profonde avant de l'accepter d'autant qu'il est précédé d'une formation obligatoire, reste ensuite la rencontre avec d'autres individus que sont les responsables d'établissements, le Conseil Général qui décide ou non de l'ouverture de l'établissement et de son agrément...........c'est souvent tout ça confondu (et le financement), qui finit par créer les dérives telles que celles que vous décrivez.


Je ne peux que vous souhaiter BON COURAGE, et Merci pour l'aide personnelle que vous apportez à ceux et celles souvent délaissés par leur propre famille.
 
Dernière édition: