Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site web.
Si vous continuez à utiliser ce site, nous supposerons que vous en êtes satisfait.

  • Visiteur, merci de ne pas poster plus de 5 poèmes par jour. Ceci dans le but d'améliorer la visibilité du site.

JE SUBIS LA MALTRAITANCE INSTITUTIONNELLE TOUS LES JOURS

isa90

Maître Poète
#1
Je subis la maltraitance institutionnelle chaque jour en silence


Je subis la maltraitance institutionnelle chaque jour en silence
Perdue dans des souvenirs qui n’ont plus vraiment sens
J’arpente les longs couloirs en taisant ma souffrance
Moi la dame âgée diagnostiquée avec des troubles de démence.

On ne fait plus trop cas de mes besoins et encore moins de mes envies
Avec un bonjour feint, le matin, on me sort vite de mon lit
Quelques sourires parfois, des paroles qui n’incitent pas à la discussion
On me lave, m’habille, ah le paraître, il faut que je sente bon.

Je subis la maltraitance institutionnelle chaque jour en silence
Perdue dans des actes robotisés qui n’ont plus aucun sens
J’arpente les longs couloirs en taisant mon impatience
Moi la soignante qui survit au mieux dans toute cette incohérence.

On nous rabache du « prendre soin », de la charte qualité
Traçabilité, projet de vie personalisé, à 90 ans passé ?
Au lieu de voir l’avenir, aidons les déjà dès aujourd’hui
A rire, sourire, partager le peu qu’il leur reste de ressentis

Je subis la maltraitance institutionnelle chaque jour en silence
Perdue dans un monde qui pour moi, n’a aucun un sens
Recroquevillée, souvent je crie ou pleure face à l’ignorance
Moi la personne poly handicapée qui réclame une présence

Mais on me laisse toute la journée dans ma chambre isolée
De la musique pour me tenir compagnie, ce semblant d’humanité
Juste le temps de me laver, de me nourrir et me changer
Impression de n’être qu’une bouche à qui donner la becquée.

Je subis la matraitance institutionnelle chaque jour en silence
Perdue dans des plannings des protocoles qui vont dans tous les sens
J’arpente les longs couloirs en taisant mes sentiments d’impuissance
Moi la cadre de santé plongée dans toute cette effervescence.

J’essaie de faire au mieux avec les attentes de la direction
Et le personnel qui s’épuise et demande un minimum d’attention
Entre les entrées et les recrutements, les sollicitations de tout bord
J’essaie de tenir le cap, ne pas tomber et perdre le nord

Je subis la maltraitance institutionnelle chaque jour en silence
Perdu dans mes états d’âme de vieillard qui perdent leur sens
J’arpente le couloir en taisant mon mal être, j’use de tolérance
Moi le vieux monsieur qui finit hélas par perdre confiance



Car je sonne et on ne me répond pas ou trop tard
Car je vois autour de moi tant de visages désabusés ou hagards
Des malades délaissés dans des salons devant la télé
Et un personnel si fatigué qu’on ose à peine les déranger…

Oui nous sommes tous les victimes de la maltraitance institutionnelle
Que ce soit malade, soignant, la société rejette nos appels
Que faut il pour être entendu, des faits divers dans les journaux ?
On s’indigne, on jette la pierre à quelques uns et c’est oublié aussitôt.

La société nous fait passer pour des parasites dont on pille l’héritage
Pour rentrer dans ces institutions, on vent nos maisons et pour seul bagage
On emporte le peu qu’il nous reste, des biens sans valeurs, et encore
Alors que Pour faire marcher le commerce pharmaceutique on vaut de l’or.

Oui nous subissons la maltraitance institutionnelle tous les jours en silence
Mais nous espérons que demain, ce sera vous en qui en subirez les conséquences
Vous les élus, les patrons, les banquiers qui spéculez sur la dépendance
Subirez, peut être un jour, les résultats de votre incompétence,
De votre mépris … que vous drapez sous cette totale… indifférence.

Isabelle fluckiger jachym
 
L

luna

Guest
#2
Maudite société, plus de valeur, plus de courage. Que des lâche sans coeur.

Ça me rappelle une pauvre dame, qui en pleine journée ne pouvait profité du soleil de l'été parce que ses boureaux d'infirmier, fermait ses volets et l'obligeait à dormir.

Bravo pour ton texte qui m'a ému.

Luna
 

JPdeLille

Maître Poète
#3
Un coup de poing d'une extrême violence... à la hauteur de la réalité qu'il décrit... Quelle puissance dans tes vers... Puissent-ils être entendus... Je n'arrive pas à partager tes espoirs: les "profiteurs" bénéficient généralement de passe-droit ou de moyens qui leur permettent d'échapper aux situations que tu décris... Leur portefeuille ou leur "pouvoir" remplacent leur coeur
Hommage à ceux qui sont en première ligne et à qui on demande tant
Amitiés
 

lebroc

Maître Poète
#4
Un texte fort, sincère, émouvant , un cri du coeur , un cri de colère qui doit être lu et partagé
Un texte verité qui ne m'a pas laissé indifférent - à lire avec beaucoup d'attention et de respect
Merci beaucoup de ce partage
Bisous et à très bientôt
 

baguette

Maître Poète
#5
Je viens de lire "Je subis la Maltraitance" texte poignant et édifiant sur ce qui attend un jour ou l’autre les VIEUX dont je
fais partie et dont je m'insurge. Je trouve inadmissible que l'on maintienne par force en vie, des personnes dépendantes,
qui souffrent physiquement et moralement chaque jour, alors que l'on sait que jamais elles ne retrouveront la joie de vivre.
Je pense qu'il serait plus humain, si la personne concernée est consentante, de l'endormir tout doucement , l'entourant de notre
affection en lui donnant la main et qu'elle sente notre présence. La fin de vie est atroce pour beaucoup de personnes et cela me révolte.

J'espère qu'enfin nos dirigeant, plein d'hypocrisie, se rendront compte qu'il est temps de faire une loi, pour que toute personne
puisse quitter cette terre, dans la dignité qui est ;la leur, sans être accusé d’euthanasie, pour ceux qui les aiment et les aident;
Je trouve que notre société est inhumaine et suis triste de savoir ce qui m'attend.

Bravo à Toi Lebroc d'avoir soulevé ce problème et merci pour ce beau partage.

Avec toute mon amitié.
 

popa1234

Maître Poète
#6
un poème fort en véracité. les maisons de"fin de vie" sont des vraies pompes à fric, oubliant l'être humain et ses souffrances. ma grand-mère y a séjourner les dernières années de sa vie. du matin au soir ils étaient assis dans le salon sans rien faire. rien du tout. une vraie misère. ton poème m'a vraiment ému.......amitiés
 

janu

Maître Poète
#7
Une extrapolation d'une justesse inouïe, que je salue depuis mes 87 ans....
'Elle' subit mais n'est pas dupe, elle fait avec, comment faire autrement
elle vit de souvenirs ( quelques fois ils m'encombrent ) mais tu soulignes
bien la différence avec celui qui a encore la chance de n'être pas assez
délabré pour se retrouver 'prisonnier' d'une société qui n'en peut mais...
Nous vivons longtemps et nos enfants dans la vie actuelle ne peuvent
se charger de nos dépendances. L'indifférence n'est parfois qu'apparente

Amicalement
 

isa90

Maître Poète
#8
Je viens de lire "Je subis la Maltraitance" texte poignant et édifiant sur ce qui attend un jour ou l’autre les VIEUX dont je
fais partie et dont je m'insurge. Je trouve inadmissible que l'on maintienne par force en vie, des personnes dépendantes,
qui souffrent physiquement et moralement chaque jour, alors que l'on sait que jamais elles ne retrouveront la joie de vivre.
Je pense qu'il serait plus humain, si la personne concernée est consentante, de l'endormir tout doucement , l'entourant de notre
affection en lui donnant la main et qu'elle sente notre présence. La fin de vie est atroce pour beaucoup de personnes et cela me révolte.

J'espère qu'enfin nos dirigeant, plein d'hypocrisie, se rendront compte qu'il est temps de faire une loi, pour que toute personne
puisse quitter cette terre, dans la dignité qui est ;la leur, sans être accusé d’euthanasie, pour ceux qui les aiment et les aident;
Je trouve que notre société est inhumaine et suis triste de savoir ce qui m'attend.

Bravo à Toi Lebroc d'avoir soulevé ce problème et merci pour ce beau partage.

Avec toute mon amitié.
merci à vous, j' essaie grace à ma " facilité " d'ecrire de faire comprendre ce qui se passe dans un milieu que je connais et qui doit etre dit , redit tous les jours, j'essaie d'etre porte parole de personnes en souffrance que ce soit les patients - residents et les soignants car ils en souffrent tous les deux, votre message me touche, bonne journée
 

isa90

Maître Poète
#9
Une extrapolation d'une justesse inouïe, que je salue depuis mes 87 ans....
'Elle' subit mais n'est pas dupe, elle fait avec, comment faire autrement
elle vit de souvenirs ( quelques fois ils m'encombrent ) mais tu soulignes
bien la différence avec celui qui a encore la chance de n'être pas assez
délabré pour se retrouver 'prisonnier' d'une société qui n'en peut mais...
Nous vivons longtemps et nos enfants dans la vie actuelle ne peuvent
se charger de nos dépendances. L'indifférence n'est parfois qu'apparente

Amicalement
merci pour ton commentaire, j'essaie d'etre le plus juste possible en me mettant à la place de ... et c'est pas toujours facile. etant employée dans une maison de retraite, je vois ce qui se passe, ce que je fais ( que je fais bien mais aussi que je fais mal) et le mal etre des personnes que l'on soignent. je te souhaite une bonne journee
 

isa90

Maître Poète
#10
un poème fort en véracité. les maisons de"fin de vie" sont des vraies pompes à fric, oubliant l'être humain et ses souffrances. ma grand-mère y a séjourner les dernières années de sa vie. du matin au soir ils étaient assis dans le salon sans rien faire. rien du tout. une vraie misère. ton poème m'a vraiment ému.......amitiés
etant aide soignante parce " poete" n'est pas un metier lol, j'aime les gens et ma sensibilité me permet de pouvoir ressentir le mal etre des personnes agées et aussi le mal etre que moi, en tant que professionnelle je ressens et rencontre partout. merci à toi de l'avoir apprecier, bonne journée
 

isa90

Maître Poète
#11
Un texte fort, sincère, émouvant , un cri du coeur , un cri de colère qui doit être lu et partagé
Un texte verité qui ne m'a pas laissé indifférent - à lire avec beaucoup d'attention et de respect
Merci beaucoup de ce partage
Bisous et à très bientôt
merci ton commentaire me touche, comme toujours, bonne journée à toi, bisous
 

prose16

Maître Poète
#12
Un écrit poignant qui traite le problème de la fin de vie ressenti par le soignant et par le patient, criant de vérité.
Je vous tire mon chapeau, car bon nombre de soignants sont souvent proches du burn out, coincés entre leur professionnalisme et le dialogue indispensable avec les personnes âgées , et le rythme infernal imposé par le manque d'effectif et les objectifs de la direction. Il en résulte un mal-être profond de part et d'autre, c'est terrible et paraît inextricable...
Ma mère qui a 95 ans et atteinte de la maladie d'alzheimer est dans une famille d'accueil formidable, choyée par une dame de 50ans qui a démissionnée de son poste d'aide soignante,car elle ne supportait plus de ne pas pouvoir accomplir les soins correctement...grâce à elle elle a une fin de vie paisible et "heureuse"...Amitiés
 

isa90

Maître Poète
#13
Un écrit poignant qui traite le problème de la fin de vie ressenti par le soignant et par le patient, criant de vérité.
Je vous tire mon chapeau, car bon nombre de soignants sont souvent proches du burn out, coincés entre leur professionnalisme et le dialogue indispensable avec les personnes âgées , et le rythme infernal imposé par le manque d'effectif et les objectifs de la direction. Il en résulte un mal-être profond de part et d'autre, c'est terrible et paraît inextricable...
Ma mère qui a 95 ans et atteinte de la maladie d'alzheimer est dans une famille d'accueil formidable, choyée par une dame de 50ans qui a démissionnée de son poste d'aide soignante,car elle ne supportait plus de ne pas pouvoir accomplir les soins correctement...grâce à elle elle a une fin de vie paisible et "heureuse"...Amitiés

personnellement, je suis en activité mais en arret depuis peu car on vient de me deceler une coxarthrose des deux hanches ce qui va necessiter qu'on me mette deux protheses de hanches, premiere intervention en automne. votre maman a bien de la chance, je suis contente pour elle car effectivement dans mon etablissement comme dans bcp d'autres, c'est l'usine et le burn out et autres nous guettent. avec mon mari, nous avons decidé d'acheter une maison il y a 3 ans et le rez de chaussée est reservé à ses parents qui ont 92 et 88 ans. mon beau pere necessite l'aide d'une as pour la toilette. meme s'ils ralent des fois, ils savent qu'ils sont privilégiés par rapport à d'autres car nous sommes dispos quasiment jour et nuit, mon mari travaille à mi temps depuis. meme si c'est difficile parfois, nous sommes heureux de pouvoir les accompagner tranquillement et sans soucis, jusqu'au bout. merci pour votre commentaire
 

baguette

Maître Poète
#14
Chère Isa, je m'excuse d'avoir mis tout le poids de la révolte sur les "Vieux" en fin de vie, qui subissent, sans reconnaitre avec la même force
et mon admiration à tous ceux qui les soignent de leur mieux et avec tout leur cœur, sans beaucoup de moyens, beaucoup d'heures difficiles et pas beaucoup de reconnaissance pour le personnel soignant.

Que d'argent économisé si les dirigeants au lieu de penser à tuer, mettait tous ces milliards pour que les personnes les plus pauvres
aient un toit et de quoi manger et que les hôpitaux mis à dispositions des personnes âgées soient adaptés à leur fin de vie et avec le
personnel dévoué indispensable au bien être.

Chère Isa je te dis merci pour "eux", ceux à qui tu apportes tous tes soins affectueux , avec le sourire malgré la fatigue et la tristesse
de ne pouvoir faire plus. Toute mon admiration. Je voudrais rencontrer quand ce sera mon tour, une personne comme Toi, pour
me donner son sourire, ça sera tellement bon.

Je te souhaite une belle journée, malgré tes soucis quotidiens.

Bisous.
 

isa90

Maître Poète
#15
Chère Isa, je m'excuse d'avoir mis tout le poids de la révolte sur les "Vieux" en fin de vie, qui subissent, sans reconnaitre avec la même force
et mon admiration à tous ceux qui les soignent de leur mieux et avec tout leur cœur, sans beaucoup de moyens, beaucoup d'heures difficiles et pas beaucoup de reconnaissance pour le personnel soignant.

Que d'argent économisé si les dirigeants au lieu de penser à tuer, mettait tous ces milliards pour que les personnes les plus pauvres
aient un toit et de quoi manger et que les hôpitaux mis à dispositions des personnes âgées soient adaptés à leur fin de vie et avec le
personnel dévoué indispensable au bien être.

Chère Isa je te dis merci pour "eux", ceux à qui tu apportes tous tes soins affectueux , avec le sourire malgré la fatigue et la tristesse
de ne pouvoir faire plus. Toute mon admiration. Je voudrais rencontrer quand ce sera mon tour, une personne comme Toi, pour
me donner son sourire, ça sera tellement bon.

Je te souhaite une belle journée, malgré tes soucis quotidiens.

Bisous.
tu n'as pas à t'excuser, au contraire, c'est bien de parler de tout ça, de pouvoir echanger des experiences, merci à toi, bonne soirée
 

Lyseria

modérateur
#16
Je viens de lire "Je subis la Maltraitance" texte poignant et édifiant sur ce qui attend un jour ou l’autre les VIEUX dont je
fais partie et dont je m'insurge. Je trouve inadmissible que l'on maintienne par force en vie, des personnes dépendantes,
qui souffrent physiquement et moralement chaque jour, alors que l'on sait que jamais elles ne retrouveront la joie de vivre.
Je pense qu'il serait plus humain, si la personne concernée est consentante, de l'endormir tout doucement , l'entourant de notre
affection en lui donnant la main et qu'elle sente notre présence. La fin de vie est atroce pour beaucoup de personnes et cela me révolte.

J'espère qu'enfin nos dirigeant, plein d'hypocrisie, se rendront compte qu'il est temps de faire une loi, pour que toute personne
puisse quitter cette terre, dans la dignité qui est ;la leur, sans être accusé d’euthanasie, pour ceux qui les aiment et les aident;
Je trouve que notre société est inhumaine et suis triste de savoir ce qui m'attend.

Bravo à Toi Lebroc d'avoir soulevé ce problème et merci pour ce beau partage.

Avec toute mon amitié.
je te rejoint dans la dignité de l'autre mais parfois se sont les familles qui ne veulent pas laisser partir les gens qu'ils aiment se n'est pas de l'egoisme mais de l'amour on ne peut décidé d'une vie ou d'une mort quand on est soignant c'est une décision dure moralement pour la famille
mais si logique pour le soignant même ainsi on ne choisi pas ce métier pour cela on l'aime ses nos trippes notre coeur qu'on y met chaque jours,ont voit chaque jours cette personne partir petit à petit en lisant ses souffrances dans ses yeux
c'est dur moralement pour le soignant d'être détaché on ne peut pas...
 
Dernière édition:

Lyseria

modérateur
#17
Une extrapolation d'une justesse inouïe, que je salue depuis mes 87 ans....
'Elle' subit mais n'est pas dupe, elle fait avec, comment faire autrement
elle vit de souvenirs ( quelques fois ils m'encombrent ) mais tu soulignes
bien la différence avec celui qui a encore la chance de n'être pas assez
délabré pour se retrouver 'prisonnier' d'une société qui n'en peut mais...
Nous vivons longtemps et nos enfants dans la vie actuelle ne peuvent
se charger de nos dépendances. L'indifférence n'est parfois qu'apparente

Amicalement
il est dure aussi pour cette personne de vivre avec des bribes de souvenirs
et puis l'instant d'après ne plus se souvenir de nous
il est dure pour la famille de voir cette personne ainsi dans une démence
qu'elle ne peut contrôler dans ce cas précis la personne ne souffre pas
malgré ce qu'on l'on croit car elle à perdus toutes notion du réelle
c'est surtout insupportable pour la famille
et surtout insupportable pour la personne qui se rend compte qu'elle perd pied
elle s'enfonce petit à petit dans une dépression revoyant son passé
c'est encore plus dure de se voir dégradé
 

Lyseria

modérateur
#18
un poème fort en véracité. les maisons de"fin de vie" sont des vraies pompes à fric, oubliant l'être humain et ses souffrances. ma grand-mère y a séjourner les dernières années de sa vie. du matin au soir ils étaient assis dans le salon sans rien faire. rien du tout. une vraie misère. ton poème m'a vraiment ému.......amitiés
il y a maison de fin de vie et maison... mais la plus par des personne veulent mourir chez elle
c'est là qu'ils faut déployer des service à la personne c'est là que le bas blesse rien n'est fait
mais il y a aussi les familles qui ne veulent pas assumer leurs vieux et préfère sans débarrasser dans une maison de retraite après avoir vendu tous leurs bien
sans leurs laisser un sou
il y a les familles qui n'ont pas d'autre choix que de les laisser en maison de retraite
car leurs maladie devient difficile à gérer ils sont dangereux pour eux et les autres
il y a des cas comme votre maman prose 16 ou oui elle a de la chance d'avoir une AS a son service pour l'accompagner dans la mort
et cela rassure toujours les familles

il y a tellement de cas différent d'ethnie différente
 

Lyseria

modérateur
#19
Un texte fort, sincère, émouvant , un cri du coeur , un cri de colère qui doit être lu et partagé
Un texte verité qui ne m'a pas laissé indifférent - à lire avec beaucoup d'attention et de respect
Merci beaucoup de ce partage
Bisous et à très bientôt
cela est un burn out quand nous sommes confronter à leurs détresse sans pourvoir agir
quand nous voyons des vieux laisser la en chien de pature
et que personne ne vient les voir
quand on voit nos propres collègue sans occuper comme s'il n'exister pas
et je te retourne et au lieux d'avoir un dialogue avec la personne parle de ses vacances de merde
des gens comme ça qu'est ce que j'ai pus les pourrir
c'est une personne a par entière qu'elle soit atteinte d'une maladie ou pas
c'est dure de voir cela c'est dure on ne peut pas conssionné cela
c'est la rage qui nous prend la colère
envie de les secouer
pardon mais cela vous me fou la rage
 

Lyseria

modérateur
#20
Maudite société, plus de valeur, plus de courage. Que des lâche sans coeur.

Ça me rappelle une pauvre dame, qui en pleine journée ne pouvait profité du soleil de l'été parce que ses boureaux d'infirmier, fermait ses volets et l'obligeait à dormir.

Bravo pour ton texte qui m'a ému.

Luna
des gens comme ça je les dénonces je leurs dis ma façon de penser et je les enfiles
et en plus la personne je la sors et elle profite du soleil