Je ne suis que l’ombre infinie de ton sourire
Le soleil encercle le monde,
les herbes des chemins, les bocages, et les cités de fer,
mais il accourt, et s’agenouille dès que tu daignes te montrer,
ô ma Sirène, ma Fée de grâce,
les herbes des chemins, les bocages, et les cités de fer,
mais il accourt, et s’agenouille dès que tu daignes te montrer,
ô ma Sirène, ma Fée de grâce,
Toi qui n’es que Splendeur, et bonté.
Les voyelles du vent haranguent
la rose éclose de tes paumes,
laisse-moi calligraphier sur le jardin de ton visage,
Les voyelles du vent haranguent
la rose éclose de tes paumes,
laisse-moi calligraphier sur le jardin de ton visage,
sur les assonances du silence,
sur le sable des heures,
les odes de mon Amour.
Chante ma vie, notre vie,
sur le sable des heures,
les odes de mon Amour.
Chante ma vie, notre vie,
sois l’azur de mes rêves,
bois à tout instant le ciel de ma Chair,
car je n’existe pas sans Toi,
moi qui ne suis que l’ombre infinie de ton sourire.
bois à tout instant le ciel de ma Chair,
car je n’existe pas sans Toi,
moi qui ne suis que l’ombre infinie de ton sourire.
Avec Toi,
les rus de mes gémissements enflent,
deviennent ruisseaux, rivières, puis fleuves,
et se jettent dans l’océan de ma Jouissance,
les rus de mes gémissements enflent,
deviennent ruisseaux, rivières, puis fleuves,
et se jettent dans l’océan de ma Jouissance,
je psalmodie à l’Univers
ma joie d’être ton Épouse,
avec pour seuls témoins
les oiselles et les animaux de la Création.
ma joie d’être ton Épouse,
avec pour seuls témoins
les oiselles et les animaux de la Création.
Sois ma déesse, abreuve-toi du miel de nos noces,
recouvre-toi de la pluie de ma chevelure d’ébène,
et tisse les fils d’or de notre Passion,
bénis-moi avec le printemps de tes doigts,
recouvre-toi de la pluie de ma chevelure d’ébène,
et tisse les fils d’or de notre Passion,
bénis-moi avec le printemps de tes doigts,
berce-moi de ta tendresse,
dans le corps-à-corps de nos spasmes,
fais-moi
découvrir les nouveaux continents de ma sensualité,
dans le corps-à-corps de nos spasmes,
fais-moi
découvrir les nouveaux continents de ma sensualité,
et
sur les mousses des forêts,
sur l’ivoire de notre couche,
rends-moi plus Femme encore !
sur les mousses des forêts,
sur l’ivoire de notre couche,
rends-moi plus Femme encore !
Sophie Rivière