Je n’ai pour t’aimer que l’or du soleil à te donner
Je n’ai pour t’aimer,
ô ma Douce,
que l’or du soleil à te donner,
et les strophes des roses
dans la langueur des matins,
je n’ai pour te célébrer
que la grâce des feuilles,
que les paupières closes des rimes du couchant
quand je te distille le sang de ta Splendeur,
moi qui ne suis
qu’une humble poétesse, et ta féale.
Viens, reprenons les syllabes de nos baisers de clarté
dessus
l’innocence du monde,
mes bras se referment sur mon corps,
sur mes seins haut plantés, arrogants et lourds
que tu adores tant.
Je me nourris de l’ombre de ton ombre,
et
de l’hymne de tes râles d’amour,
depuis ton départ à Paris pour une affaire d’héritage,
j’écris avec mes doigts
dessus l’hymne de mon pertuis
des strophes de béatitude, cependant,
rejoins vite notre borde,
je me languis tant de toi,
ô mon Epousée,
je veux te posséder,
et montrer aux hommes
les orgies de notre sensualité
et de notre Jouissance
si pures et si belles !
Sophie Rivière
Je n’ai pour t’aimer,
ô ma Douce,
que l’or du soleil à te donner,
et les strophes des roses
dans la langueur des matins,
je n’ai pour te célébrer
que la grâce des feuilles,
que les paupières closes des rimes du couchant
quand je te distille le sang de ta Splendeur,
moi qui ne suis
qu’une humble poétesse, et ta féale.
Viens, reprenons les syllabes de nos baisers de clarté
dessus
l’innocence du monde,
mes bras se referment sur mon corps,
sur mes seins haut plantés, arrogants et lourds
que tu adores tant.
Je me nourris de l’ombre de ton ombre,
et
de l’hymne de tes râles d’amour,
depuis ton départ à Paris pour une affaire d’héritage,
j’écris avec mes doigts
dessus l’hymne de mon pertuis
des strophes de béatitude, cependant,
rejoins vite notre borde,
je me languis tant de toi,
ô mon Epousée,
je veux te posséder,
et montrer aux hommes
les orgies de notre sensualité
et de notre Jouissance
si pures et si belles !
Sophie Rivière