Je m'incline devant la colline de tes seins

[rivière]

Je m’incline devant la colline de tes seins

Dans
le matin triomphant,
règne l’innocence des hirondelles.

Viens ma Douce,
échangeons
seins contre seins,

cuisses contre cuisses
la joie de nos sens
qui monte par delà les bocages,

je m’incline devant
l’urne de tes hanches,
ô mon Epousée,

je veux te posséder,
je veux entendre
tes halètements,

le flux et le reflux de tes gémissements
quand ma lippe et mes paumes
glorifient l’hymne de ton Désir,

je récolte à genoux
le nectar de tes rimes de liesse,
puis

je m’agenouille auprès de toi,
face à la cathédrale de ton pertuis
que je retrouve chaque jour, ô mon âme.

Mes bras t’enveloppent
parmi
la nef de clarté,

ta chevelure ruisselante d’ombre
s’étale
autour de toi,

viens, et
effeuillons ensemble
les roses de nos amours si féminines !

Sophie Rivière​

 

[oryldeluz]

Quelle délicatesse... quelle pureté d'Amour... j'en reste sans voix...

 

[rivière]

Je vous remercie beaucoup oryldeluz pour la chaleur de votre message.

J'évoque ici mon Aimée dont la liesse et la pureté enchantent ma vie
depuis près de deux ans.

A bientôt de vous lire. Amitiés poétiques.

Sophie

 

[oryldeluz]

Dans ce monde de guerre béni soit l'Amour

 

[rivière]

Je suis entièrement d'accord avec vous, orydeluz.

L'Amour effacera a guerre.

Amicalement.

Sophie

 

[oryldeluz]

Merci c'est toujours un "plaisir" de te lire, il y a tant de sensualité dans tes poèmes...
Amicalement

 

[rivière]

Tu as raison, orydeluz, j'adore la sensualité, l'érotisme lesbien
tant nié pendant des siècles, au point qu'à la fin du XIX ème siècle encore,
beaucoup de poétesses saphiques prenaient un pseudonyme masculin.

Je pense ici à Renée Vivien qui sous l'influence de l'une de ses amantes féminisa son prénom.

Amitiés poétiques.

Sophie