A passer à côté de ma vie
Que je trouvais cela normal
Ce destin entre parenthèse
Moi qui m’étais tellement trahi
Mieux qu’aucun autre animal
J’en suis réduit aux Hypothèses.
Je me suis tellement fait mal
Que j’en méconnaissais la douleur
Même mon corps était démoli
D’une utilisation finale
Qui me faisait tellement horreur
De mon esprit je suis avili.
Je me suis tellement perdu
En prenant la mauvaise route
Sans un seul panneau indicateur
Pour des chemins que j’ai confondus,
Des pistes qui se sont dissoutes
Pour finir comme autostoppeur.
Je me suis tellement menti
Prenant mes feintes pour vérités
Me saoulant de mes veines paroles
Que mes mots je les ai pervertis
Les transformant en absurdité
Pour des regrets qui me désolent
Je me suis tellement trompé
Sur ceux qui se disaient mes amis
Me plantant des poignards dans le dos
À ne plus croire en l’amitié,
De boire le poison jusqu’à la lie
Je revois que des gens amicaux.
Je me suis tellement manqué
En passant près de vous sans vous voir
Je vivais comme un étranger
J’en ai oublié de faire mes devoirs
Qu’il faudrait plus d’une vie pour expier
Tout ce mal que je vous ai infligé.
Je me suis tellement maudit
De vous avoir tous ainsi sacrifiés
Pour cet ego fou de mon orgueil
Un conduite qui nul me grandi,
Je n’ai pas su vous accompagner
Même dans un simple vrai accueil
Je me suis tellement trompé
Sur des certitudes erronées
Je me suis tellement accusé
De tant de fautes pas assumées.
Je me suis tellement tant de choses
Que ma coupe d’amertume est close.
W.L.