Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site web.
Si vous continuez à utiliser ce site, nous supposerons que vous en êtes satisfait.

D'accord En savoir plus Quitter
  • Visiteur, merci de ne pas poster plus de 5 poèmes par jour. Ceci dans le but d'améliorer la visibilité du site.

Je les vois...

VikThor

VikThor

Maître Poète
#1
#1
Tous ces gens
qu'on n'entend
trop pressé
de passer.

Sans-abris
qu'on oublie
les migrants
ou enfants.

Les paumés
les cassés
ceux qui meurent
du malheur.

Je les vois
près de moi
des premiers
aux derniers.

Invisibles
inaudibles
tout autour
nuit et jour.

Blanc de peau
noir de maux
je les sens
dans mon sang.

Ils m'attendent
en offrande
ils m'invitent
dans leur suite.

Je les vois
près de moi
m'entourer,
m'emporter.

Je les suis
dans leur vie
qui s'achève
sans un rêve.

Tous ces gens
qu'on n'entend
trop pressé
de passer.

Vik
 
kinkin

kinkin

Maître Poète
#3
#3
Il y a tant a faire avec les pauvres français qui vivent les rues avant de s'occuper des étrangers qui franchissent allègrement nos frontières mais bon c'est tellement bon aux yeux du monde de s'occuper des migrants qui avait dit je serai le président de tous les français a moins que je me trompe de personne bravo Kik amicalement Kinkin
 
VikThor

VikThor

Maître Poète
#6
#6
LUZE a dit:
des gens que l'on entend pas,
parce qu'on ne les écoute pas
la misére est dure à vivre , à raconter, à écouter !
Cliquez pour agrandir...
Samsara* a dit:
Bonsoir Vik,

Les paumés, les cassés, nous déchirent l'âme

Merci d'écrire pour Eux, des vers d'une bienveillante humanité

Moi je file un rencard avez dit Coluche !

Belle fin d'après midi

Amicalement

Paule
Cliquez pour agrandir...
kinkin a dit:
Il y a tant a faire avec les pauvres français qui vivent les rues avant de s'occuper des étrangers qui franchissent allègrement nos frontières mais bon c'est tellement bon aux yeux du monde de s'occuper des migrants qui avait dit je serai le président de tous les français a moins que je me trompe de personne bravo Kik amicalement Kinkin
Cliquez pour agrandir...
Cortisone a dit:
C'est vrai que c'est dur à vivre mais ton poème est très agréable à lire.
Merci du partage
Gaby
Cliquez pour agrandir...
Philaly a dit:
Des vers très courts en trissyllabe qui en disent très long.
Philaly
Cliquez pour agrandir...
Merci de les voir également. Plus nous serons nombreux à les croiser, moins ils seront oubliés... Amitié Vik
 
saoirse

saoirse

Maître Poète
#7
#7
Oui la misère est intolérable surtout dans cette société d'opulence, de consommation à outrance et du culte de l'apparence. Oui celui qui tend la main n'a peut être pas fière allure, mais il a aussi des choses à dire, un pièce, un billet bien entendu cela pourra l'aider mais surtout un regard, un sourire quelques minutes de conversation pour qu'il se sente reconnu dans son humanité et que moi aussi je me sente plus humaine.


 
coqhardi

coqhardi

Maître Poète
#8
#8
Quand on va sur Paris la ville lumière et que l'on voit a chaque portes sur le périphérique toutes cette misère du gris du gris et encore du gris les odeurs de pisse de gaz d'échappements sans parler des détritus qui sont sur les bords des routes et des personnes qui veulent vous laver les pare brises mais dans quel monde vit on félicitations a vous pour cette mise en lumière
 
VikThor

VikThor

Maître Poète
#9
#9
saoirse a dit:
Oui la misère est intolérable surtout dans cette société d'opulence, de consommation à outrance et du culte de l'apparence. Oui celui qui tend la main n'a peut être pas fière allure, mais il a aussi des choses à dire, un pièce, un billet bien entendu cela pourra l'aider mais surtout un regard, un sourire quelques minutes de conversation pour qu'il se sente reconnu dans son humanité et que moi aussi je me sente plus humaine.


Cliquez pour agrandir...
merci '"il fut un temps où ils étaient comme nous"
 
V

Vega46

Maître Poète
#10
#10
Le monde voit cette misère Vik mais ne s’en préoccupe pas ou peu.
L’homme dans son confort est aveugle il vit sans cœur sans âme.
Il se réconforte à l’idée que pour lui tout va bien que cette misère ne le concerne ni de près ni de loin pour lui tout va bien et rien de pareil ne pourra jamais lui arriver.
Il a tort !.
Mon amitié Vik.
Momo
MLCCACTP
 
VikThor

VikThor

Maître Poète
#11
#11
coqhardi a dit:
Quand on va sur Paris la ville lumière et que l'on voit a chaque portes sur le périphérique toutes cette misère du gris du gris et encore du gris les odeurs de pisse de gaz d'échappements sans parler des détritus qui sont sur les bords des routes et des personnes qui veulent vous laver les pare brises mais dans quel monde vit on félicitations a vous pour cette mise en lumière
Cliquez pour agrandir...
Plus la lumière des villes grandit, plus son ombre s'épaissit sur ceux qu'elle rejette. Merci d'être passé amitié Vik
 
VikThor

VikThor

Maître Poète
#12
#12
Vega46 a dit:
Le monde voit cette misère Vik mais ne s’en préoccupe pas ou peu.
L’homme dans son confort est aveugle il vit sans cœur sans âme.
Il se réconforte à l’idée que pour lui tout va bien que cette misère ne le concerne ni de près ni de loin pour lui tout va bien et rien de pareil ne pourra jamais lui arriver.
Il a tort !.
Mon amitié Vik.
Momo
MLCCACTP
Cliquez pour agrandir...
"Chacun pour soi, chacun son droit, telle est la devise de l'égoïsme" dit le proverbe. Ce qui est sûr c'est que souvent, quand on réclame l'égalité c'est toujours avec ceux qui ont plus que nous, jamais pour ceux qui ont moins. Mais restons optimistes: les nouvelles générations sont bien plus généreuses . Nous nous sommes battus pour préserver nos acquis, les jeunes se battent pour l'avenir. belle soirée mon ami
 
Polymnie2

Polymnie2

Maître Poète
#16
#16
L'indifférence à l'autre
qu'elle soit apparente
ou non,
elle existe dans le général
de la méditation!

Elle a pris une envergure
que l'imagination ne peut
assimiler !
la réalité parle elle-même
ne peut le nombre réduire!
il faut prendre des mesures
à la petite échelle
car la pyramide est étouffée!
comment refuser l'hospitalité?
alors que nous avons des bras
pour les ouvrir et non les fermer!
Les cœurs tendres s'endurcissent!
Le temps, la Vie, nous dit :
"Ecoute moi! arrête-toi"!
un écho réponds :
"Je suis pressé! je n'ai pas le temps"!

Le tort est d'avoir fermé les yeux
sur les regards figés de nos pauvres,
pendant de trop longues années!
espérant pouvoir ne plus les laisser choir!

Un tout fait que la pauvreté atteint
une souche qui s'en sort aujourd'hui
mais demain sera
la période des années quatre vingt
ou dix, où des hommes assurés,
à responsabilité, se sont trouvés
du jour au lendemain, dans le
berceau de la pauvreté!
Le mal qui ronge est un souci
de société!
Cela n'empêche nos remords
devant le tableau de l'âme et
du cœur de ceux qui l'ont partagé
et peint de leur sang! Eux-mêmes
témoins témoignant!

Merci Vik de réanimer nos ressentis
dans le partage d'élargir nos pensées
dans ce bénitier que sont tes mains!

Bises d'Amitié, Poly
 
Dernière édition:
VikThor

VikThor

Maître Poète
#17
#17
Chère Poly, ta plume est aussi féconde que ton cœur est grand. Ton long texte interpelle et rappelle que personne n'est à l'abri d'une infortune, d'un accident de la vie.
Merci bises amicales Vik
 
Polymnie2

Polymnie2

Maître Poète
#18
#18
VikThor a dit:
Chère Poly, ta plume est aussi féconde que ton cœur est grand. Ton long texte interpelle et rappelle que personne n'est à l'abri d'une infortune, d'un accident de la vie.
Merci bises amicales Vik
Cliquez pour agrandir...

Si nous nous remémorons les années 1960,
le crédit naissait! alors qu'encore les dettes
dans les magasins étaient une honte!
La facilité a aidé les aventureux de la facilité!
Une ardoise n'est rien, mais prélever une somme
sur le salaire menait les foyers à la pure perte!

Une monde fourni de facilités, d'inventer des
des produits, des moyens plus modernes,
attirent les yeux et le désirs d'avoir ce que
les voisins ont!
La cloche de bois n'existe plus, l'huissier est
à la porte!!!!!
A l'heure, où dans la rue, en plein Toulouse,
mes yeux regardaient le tendre "clochard"
chercher les mégots dans les rigoles!
Je me souviendrais toujours de ces yeux
heureux, de ces êtres en ce temps là, choisissant
la rue pour avoir leurs propres liberté parmi ceux
qui n'avaient rien se cachaient!!
Aujourd'hui celui qui perd travail ou santé, n'a
qu'un refuge, celui que tu as connu!

La souffrance a plusieurs regards, insoutenables
à nos yeux!
Merci à toi, bises d'amitié, Poly
 
thesmile

thesmile

Maître Poète
#19
#19
Une noble et belle pensée, si chaleureuse pour celles et ceux qui ne connaissent pas de trêve!
Tu es de ceux qui maraudent il me semble, je ne peux que te féliciter pour cela, j'ai un ami au grand cœur qui le fait aussi, merci de cet écrit pour les mettre en lumière, les considérer chacun(e) est capable de le faire, ne serait qu'un regard, un bonjour les illuminent, on ne peut rester indifférent à ton écrit, merci VikThor d'interpeler sur ce sujet!
 
Vous devez vous connecter ou vous inscrire pour répondre ici.