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Je dois vous le dire

CHENNOUFI

Maître Poète
#1
Je dois vous le dire


Tellement beau, tu sais ma chère
Le rêve de cette nuit
Est venu vers moi, notre sang et chair,
Et bien, il a l'aire, d’anges entourés.
Avec ses yeux verts, claire même de loin


De toi, il me parle, ma mère, il m’a dit.
Prends bien soin d’elle, tant qu’elle vit.
Dites lui qu’au ciel, reine elle sera
Moi sous mes entrailles, une joie, j’ai senti
Sur mes joues des larmes, mouillé l’oreiller


Avec son sublime sourire
Il m’a fait signe d’adieu
Au point d’aimer de mourir
Pour le voir tout le temps
Et de l’absence me guérir
Et sécher les larmes de mes yeux
Alors réjouie toi ma belle, et viens là tout près
Mon cœur te réclame, malgré mes plis.
Dehors, il fait calme, rien que de la pluie


Quand tu dors la nuit, ta main sur mon corps
Là sur ce grand lit, plein d’amour et douceur
Là, je t’observe, des heures et des heures.
Tes yeux et tes lèvres, et le charme de ton corps
Jusqu’à que les étoiles fuit devant le jour


Et je dis seigneur que serai-je sans elle
Dans ma vie elle, c’est un pilier
Quand le chagrin s’impose, creuse mes entrailles
L’abeille offre le miel, et le miel guérit.


Ma douleur sans fin, tu l’as délassé
Ne vaux rien devant toi, ni diamant ni or
Une lumière en toi, ma vie, tu l’as éclairée
Malgré ton chagrin, tu offres le meilleur.


Belle est ton âme, peut-être que tu es une fée.
Et c’est très rare, cœur, corps et âme.
On la même beauté


Ma tristesse, tu l’as effacé.
Tu mérites de moi, « gratitude. »
Avec tendresse ce soir, ma chère, je vous le dis
Même si je quitte ce monde
Là-bas, sois sure, je t’aimerai.


Je t’offre ma gratitude, toi qui m’as donné tant.
Malgré notre drame, toujours, tu souris.
Tu caches devant moi ta peine, face à ce tombeau.
Ton sang et ta chair, là, il est enterré
Avec ton mouchoir, t’essuies ce marbre blanc.
Et tant de prières, tu murmuré
Ton cœur est amour, Dieu t’a donné un don.
Et le jour de ma mort, de joie, tu dois pleurer
Certes, la terre un jour aura mon corps.
C’est le seul lieu qui le convient.
Mais quand je pense à toi mon amour
Alors je résiste et j’accepte mon destin.


Tu m’as rendu roi, depuis tous ces ans.
Tu ne te lasses jamais de moi, et pourtant.
Mon cœur quelquefois, plane avec les vents.
Mais ton phare au loin, attire mes yeux.
Ce soir, ma chère, pour toi est mes mots.
À toi fidèle, jusqu’au tombeau
Je t’aime.
 
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