Je découvris les orgues de l’Impudeur et de la Féminité
Sur
la colonne de l’aurore,
j’ai trouvé ton sourire,
ô ma Douce, mon amante,
tu marchais en robe de lin blanc
sur les pétales du vent,
tes escarpins scandaient des odes saphiques,
tandis que le soleil de mai à l’horizon
éclairait
les strophes d’or de tes bas de soie,
tu portais en tes bras
des violettes cueillies
dans les bois et les forêts du Maine,
les oiseaux te révéraient,
en tes yeux,
frissonnaient des langueurs,
non loin de nous,
murmuraient les paupières du Loir
qui venait s’échouer
sur des bans de sable.
A ta vue, subjuguée par ta beauté,
et tremblante de Désir, je t’ai offert à genoux
le châle qui couvrait mes épaules,
tu acceptas mon présent,
ô ma Princesse d’harmonie,
je te déclarai alors mon Amour,
tu acquiesças, et à même la mousse,
à même la volupté de nos nudités,
à même l’astre de tes seins majestueux
et l’hermine de ton pubis,
je découvris
les orgues de l’Impudeur et de la Féminité !
Sophie Rivière
Sur
la colonne de l’aurore,
j’ai trouvé ton sourire,
ô ma Douce, mon amante,
tu marchais en robe de lin blanc
sur les pétales du vent,
tes escarpins scandaient des odes saphiques,
tandis que le soleil de mai à l’horizon
éclairait
les strophes d’or de tes bas de soie,
tu portais en tes bras
des violettes cueillies
dans les bois et les forêts du Maine,
les oiseaux te révéraient,
en tes yeux,
frissonnaient des langueurs,
non loin de nous,
murmuraient les paupières du Loir
qui venait s’échouer
sur des bans de sable.
A ta vue, subjuguée par ta beauté,
et tremblante de Désir, je t’ai offert à genoux
le châle qui couvrait mes épaules,
tu acceptas mon présent,
ô ma Princesse d’harmonie,
je te déclarai alors mon Amour,
tu acquiesças, et à même la mousse,
à même la volupté de nos nudités,
à même l’astre de tes seins majestueux
et l’hermine de ton pubis,
je découvris
les orgues de l’Impudeur et de la Féminité !
Sophie Rivière