J’AURAIS PU…
J’aurais pu être le voilage léger, mousseline
Sentinelle à ta fenêtre, au regard très discret
Les mystères de ton amour, j’aurais eu le secret
Oh ! Si j'étais le brise bise de tes heures câlines !
J’aurais pu être le drap en satin bordant ton lit
Que d'un geste délicat tu soulèverais et puis
Tu te glisserais en moi à la tombée de la nuit
Oh ! Si j'étais l'oreiller, complice de tes folies !
J’aurais pu être le peignoir bleu coton éponge
Fier d’envelopper ton corps à la sortie du bain
La cordelière nouée sur la courbe de tes reins
Oh ! Si j'étais la poche où ta main se plonge !
J’aurais pu être la chemise posée sur le chevalet
S’émoustillant à l’idée d’un collé-serré à ta peau
Et ça t’irait comme un gant si j’étais ton chapeau
Oh ! Si j'étais ta gourmette et toi mon bracelet !
J’aurais pu être ce flacon à la douce fragrance
Que tu vaporiserais dans le creux de ton cou
L’écharpe enivrée qui enflammerait ta joue
Oh ! Si j’étais le parfum qui grise tes sens !
J’aurais pu être le voilage léger, mousseline
Sentinelle à ta fenêtre, au regard très discret
Les mystères de ton amour, j’aurais eu le secret
Oh ! Si j'étais le brise bise de tes heures câlines !
J’aurais pu être le drap en satin bordant ton lit
Que d'un geste délicat tu soulèverais et puis
Tu te glisserais en moi à la tombée de la nuit
Oh ! Si j'étais l'oreiller, complice de tes folies !
J’aurais pu être le peignoir bleu coton éponge
Fier d’envelopper ton corps à la sortie du bain
La cordelière nouée sur la courbe de tes reins
Oh ! Si j'étais la poche où ta main se plonge !
J’aurais pu être la chemise posée sur le chevalet
S’émoustillant à l’idée d’un collé-serré à ta peau
Et ça t’irait comme un gant si j’étais ton chapeau
Oh ! Si j'étais ta gourmette et toi mon bracelet !
J’aurais pu être ce flacon à la douce fragrance
Que tu vaporiserais dans le creux de ton cou
L’écharpe enivrée qui enflammerait ta joue
Oh ! Si j’étais le parfum qui grise tes sens !
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