J'AURAI VOULU ....
J'aurai voulu te dire toutes mes pensées
Mes larmes ,mes rires ,tout est si désordonné
J'aurai voulu arrêter les aiguilles de l'horloge
Ces minutes qui manquent pour que je t'interroge
j'aurai voulu prier tous les dieux de la terre
Supplier à genoux ,que personne t'enterre
j'aurai voulu transformer la nuit en jour
Éclairer à jamais ton regard empli d'amour
j'aurai voulu changer les couleurs du temps
Qu'elles portent les nuances de tes traits d'avant
j'aurai voulu t'ouvrir plus souvent mon cœur
Que tu puisses emporter avec toi la saveur
j'aurai voulu te dessiner la plus belle toile
Celle qui représente ma vie à tes cotés ,sans voile
j'aurai voulu pour toi le plus beau voyage
A vol d'oiseau ,sans jamais être en cage
j'aurai voulu crier du haut de la montagne
Que réponde l"échos pour sortir de ce bagne
j'aurai voulu t'aimer pour l'éternité
Mais ton image s'efface avec les années
j'aurai voulu juste te garder dans mes bras
Car ma vie aujourd'hui ne vaut rien sans toi
j'aurai voulu une dernière fois que tu viennes
Maman , je te vois plus!! Prends ma main dans la tienne
Maman j'aurai voulu te dire une dernière fois je t'aime
LILASYS...
Avec mes plus plates excuses après un écrit si beau.
J'étais bourru.
J'étais bourru, sans médire, offrir mes pensées,
Mes armes, mes sourires si mal ordonnés,
J'étais bourru, apprêté d’anguilles dans ma loge,
Une brute qui se planque, mais jamais n’interroge.
J'étais bourru, peupliers comme ses vieux qui se terrent,
D’osier un peu fou qui déraisonne sans se taire,
J'étais bourru, à transformer l’ennui toujours,
Illuminer à jamais mes égards remplis d'humour.
J'étais bourru, à échanger tes douleurs de l’instant,
Que portent mes nuances de mes tirets en avant,
J'étais bourru, couvrir plus souvent ma sœur,
Qu’elle puisse déporter avec moi ses sueurs.
J'étais bourru, à te destiner les plus belles étoiles,
Celles qui présentent mes envies mal cotées sur la toile,
J'étais bourru, mais offrir pour toi un joli bagage,
Au seuil du sot, mais voulant le partage.
J'étais bourru à m’écrier du beau de ma montagne,
Et répondre à l’échos pour que le rire t’accompagne,
J'étais bourru, mais t'animer est ma nécessité,
Pour que ton image soit une face épatée.
J'étais bourru, rustre à regarder tous tes ébats,
Car l’envie d’hier et d’ici vaut bien pour toi,
J'étais bourru, dés la première fois ou je t’ai lu,
Lola, je t’élis toujours ! J’espère de mes vers que je t’ai plu.
Lola, j'étais bourru mais redire encore que je t'anime.
