Jalousie
Ça commence très tôt, dès l’age le plus tendre
Alors qu’on ne sait pas encore très bien comprendre
Ce nouveau sentiment de colère, de chagrin.
Jalousie, quand tu nous tiens !
Un nouveau apparaît sous le nom de fratrie
Mais bien souvent, de lui, on n’a pas trop envie.
Pourquoi vient-il corrompre notre univers câlin ?
Jalousie, quand tu nous tiens !
Il faut tout partager : nos jouets, nos parents,
Nos sorties, nos amis, et même notre temps :
De nouveaux sacrifices à vivre au quotidien.
Jalousie, quand tu nous tiens !
Parfois injustifié, bien souvent inconscient,
On évolue alors avec ce sentiment
D’envie, envers un frère, sœur, ami ou voisin.
Jalousie, quand tu nous tiens !
On convoite un habit, un bien ou un ami,
Parce qu’on trouve que l’autre est, de nous, mieux servi
Alors qu’on peut très bien se contenter d’un rien.
Jalousie, quand tu nous tiens !
Voyons, qui sommes-nous pour permettre de juger ?
Il devient plus qu’urgent d’abattre les préjugés !
Afin de nous construire un avenir plus serein.
Jalousie, quand tu nous tiens !
Qu’importe qu’elle soit mariée et se prenne un amant !
Où la façon dont lui élève ses enfants !
On critique aisément… parce que l’on voudrait bien…
Jalousie, quand tu nous tiens !
Il suffirait pourtant d’un peu de tolérance
Apprendre à accepter qu’il y ait des différences.
Et tant pis pour tous ceux qui n’suivent pas mon chemin.
Jalousie, quand elle vous tient !
C’est vrai, pour réussir, il faut parfois choisir.
Je préfère à la force, la douceur et le rire,
La paix, l’amour plutôt que les propos malsains.
Jalousie, j’m’en lave les mains !
21/04/08
