J’aime les violettes blanches qui somnolent
J’aime les violettes blanches qui somnolent
au
creux des talus,
bercées par l’hymne du souffle.
au
creux des talus,
bercées par l’hymne du souffle.
Elles sont semblables à Toi,
elles sont délicatesse, et Grâce,
ô ma divine, ma Vie, ma Maîtresse,
Toi qui m’emprisonnes chaque jour en tes bras frêles
elles sont délicatesse, et Grâce,
ô ma divine, ma Vie, ma Maîtresse,
Toi qui m’emprisonnes chaque jour en tes bras frêles
et qui me guides avec pour seules armoiries
tes lèvres et tes doigts jusqu’au spasme suprême.
Tu es si tendre
que les oiselles et tous les animaux de la création
tes lèvres et tes doigts jusqu’au spasme suprême.
Tu es si tendre
que les oiselles et tous les animaux de la création
te rendent hommage et te sanctifient.
J’écris à tout instant sur les bocages,
sur la poussière des sentiers,
sur les larmes d’or des astres,
J’écris à tout instant sur les bocages,
sur la poussière des sentiers,
sur les larmes d’or des astres,
sur l’azur de tes paupières, l’océan de ton Amour.
Va à la source de mon coeur qui ne bat que pour Toi,
je t’en conjure,
je ne fais plus vœu de silence
Va à la source de mon coeur qui ne bat que pour Toi,
je t’en conjure,
je ne fais plus vœu de silence
depuis que tu m’as initiée,
un soir de septembre
à l’encens de ma Jouissance.
Je psalmodie les sanglots de mes ruts,
un soir de septembre
à l’encens de ma Jouissance.
Je psalmodie les sanglots de mes ruts,
je suis Poème, je suis ta Dame de clarté, je suis Lesbienne,
égrène l’hostie de mon Soleil,
dépose sur la livrée de mon visage,
sur les chapelles de mes seins pigeonnants et drus
égrène l’hostie de mon Soleil,
dépose sur la livrée de mon visage,
sur les chapelles de mes seins pigeonnants et drus
les ovations de tes baisers,
déclame la magnificence de mes traits,
lape, agenouillée dessus la fourrure de ma Toison
le miel de pureté de ma fontaine de Passion.
déclame la magnificence de mes traits,
lape, agenouillée dessus la fourrure de ma Toison
le miel de pureté de ma fontaine de Passion.
J’aime les violettes blanches qui somnolent
au
creux des talus,
bercées par l’hymne du souffle.
au
creux des talus,
bercées par l’hymne du souffle.
Sophie Rivière