J’ai tant soif de ta bouche
Ton rire ruisselle
maintenant en notre borde,
ô ma Maîtresse,
parmi les strophes d’or des bocages,
là où les roses se balancent
dans les chemins creux,
les bois s’éveillent en notre province du Maine,
j’ai cueilli pour toi à l’aurore
des violettes et des narcisses
que
je t’offrirai dans quelques instants,
j’ai tant soif de ta bouche,
de l’ivresse de tes chairs,
de ta chevelure brune
qui bat au creux de tes reins.
Les oiseaux bénissent
à tout instant
l’ardeur de nos amours,
mes seins inapaisés
appellent
le soleil de tes seins fiers et lourds.
J’ai bu à maintes reprises
avec toi
le calice de nos étreintes,
et l’hymne de nos voluptés,
viens vers moi dessus notre couche,
ma Dame de douceur,
je n’en puis plus de t’attendre,
unissons la lumière de nos corps,
reprenons le charme de nos heures folles,
et nous célébrerons
sous les solives de l’azur,
la magnificence de nos féminités si charnelles !
Sophie Rivière
Ton rire ruisselle
maintenant en notre borde,
ô ma Maîtresse,
parmi les strophes d’or des bocages,
là où les roses se balancent
dans les chemins creux,
les bois s’éveillent en notre province du Maine,
j’ai cueilli pour toi à l’aurore
des violettes et des narcisses
que
je t’offrirai dans quelques instants,
j’ai tant soif de ta bouche,
de l’ivresse de tes chairs,
de ta chevelure brune
qui bat au creux de tes reins.
Les oiseaux bénissent
à tout instant
l’ardeur de nos amours,
mes seins inapaisés
appellent
le soleil de tes seins fiers et lourds.
J’ai bu à maintes reprises
avec toi
le calice de nos étreintes,
et l’hymne de nos voluptés,
viens vers moi dessus notre couche,
ma Dame de douceur,
je n’en puis plus de t’attendre,
unissons la lumière de nos corps,
reprenons le charme de nos heures folles,
et nous célébrerons
sous les solives de l’azur,
la magnificence de nos féminités si charnelles !
Sophie Rivière