J’ai peur des lendemains.
De ma main je parcours l’espace de ta place.
Le drap est froid, comme ton cadavre là-bas.
Avant-hier, encore, je caressais tes bras
Coincés en ce jour entre ces planches de bois.
Ce lit, qui fut jadis le lieu de nos chauds ébats
Pleure sous ses ressorts victimes de nos combats
Je passe ma main, tu n’es plus là
Je passe ma main, je rêve d’un au-delà
Alors je m’enferme en des photos usées
Admirant ta belle chevelure bouclée.
En fusion, par une balle, je souhaite te rejoindre
Je passe ma main
J’ai peur des lendemains.
Loïc ROUSSELOT
De ma main je parcours l’espace de ta place.
Le drap est froid, comme ton cadavre là-bas.
Avant-hier, encore, je caressais tes bras
Coincés en ce jour entre ces planches de bois.
Ce lit, qui fut jadis le lieu de nos chauds ébats
Pleure sous ses ressorts victimes de nos combats
Je passe ma main, tu n’es plus là
Je passe ma main, je rêve d’un au-delà
Alors je m’enferme en des photos usées
Admirant ta belle chevelure bouclée.
En fusion, par une balle, je souhaite te rejoindre
Je passe ma main
J’ai peur des lendemains.
Loïc ROUSSELOT