Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site web.
Si vous continuez à utiliser ce site, nous supposerons que vous en êtes satisfait.

  • Visiteur, merci de ne pas poster plus de 5 poèmes par jour. Ceci dans le but d'améliorer la visibilité du site.

J'ai parcouru...

Eléâzar

Maître Poète
#1
J’ai parcouru toute l’Europe
A pied, à vélo et en stop
Moi qui suis un vieux misanthrope
Soucieux de rester au top.

J’ai longé la côte à Quimper
Sous des eaux sorties de la douche
Et grâce à un épais imper
J’ai dormi au sec sur ma couche.

C’est à Saint Brieuc ou Fécamp
Que je suis tombé sur la route
Et je sais ce que je fais quand
Mon sang se fige sous la croûte.

En passant à Rosny-sous-Bois,
Devant moi jaillit un gendarme
Poursuivi par les mille abois
D’un chienchien frisé plein de charme.

J’ai pris le temps à Besançon
De m’allonger dans sa dense herbe
Dont on sait que les bœufs en sont
Autant gourmands qu’une dent serbe.

J’ai peu séjourné à Lyon
Où n’est aucune bête fauve
Et c’est à Belfort qu’un lion
M’observa sans que je me sauve.

Détaché à Mogadiscio
(au consulat de l’ambassade)
J’ai vu un homo (gars dit « chaud »)
Qui réclama une embrassade.

J’ai jalousé le Danemark
Fier de sa belle Copenhague
Qui a passé au doigt de Marc
Lavoine une bague (je blague)

Ce qui m’a je crois plu le plus
Est la monjita de Tolède
Qui sur elle a plu et n’a plus
La peur d’être encore trop laide.

Et je reviendrai à Paris
Peindre sur la butte Montmartre
Des pétales de liparis
Couronnant loir, belette et martre.

Mais je vieillirai sous Agen
Bien loin de Bordeaux et Toulouse
Pour boire un vin sans faim, à jeun,
Coulant dans la veine Andalouse.
 

lilasys

Maître Poète
#2
J’ai parcouru toute l’Europe
A pied, à vélo et en stop
Moi qui suis un vieux misanthrope
Soucieux de rester au top.

J’ai longé la côte à Quimper
Sous des eaux sorties de la douche
Et grâce à un épais imper
J’ai dormi au sec sur ma couche.

C’est à Saint Brieuc ou Fécamp
Que je suis tombé sur la route
Et je sais ce que je fais quand
Mon sang se fige sous la croûte.

En passant à Rosny-sous-Bois,
Devant moi jaillit un gendarme
Poursuivi par les mille abois
D’un chienchien frisé plein de charme.

J’ai pris le temps à Besançon
De m’allonger dans sa dense herbe
Dont on sait que les bœufs en sont
Autant gourmands qu’une dent serbe.

J’ai peu séjourné à Lyon
Où n’est aucune bête fauve
Et c’est à Belfort qu’un lion
M’observa sans que je me sauve.

Détaché à Mogadiscio
(au consulat de l’ambassade)
J’ai vu un homo (gars dit « chaud »)
Qui réclama une embrassade.

J’ai jalousé le Danemark
Fier de sa belle Copenhague
Qui a passé au doigt de Marc
Lavoine une bague (je blague)

Ce qui m’a je crois plu le plus
Est la monjita de Tolède
Qui sur elle a plu et n’a plus
La peur d’être encore trop laide.

Et je reviendrai à Paris
Peindre sur la butte Montmartre
Des pétales de liparis
Couronnant loir, belette et martre.

Mais je vieillirai sous Agen
Bien loin de Bordeaux et Toulouse
Pour boire un vin sans faim, à jeun,
Coulant dans la veine Andalouse.
Je lis en silence ce poème qui voyage sur la mappemonde !
C'est exquis ! Des villes bien belles !
Bisous
3208902495_1_2_oYSzDqf6.gif