J'ai marché des jours, et des jours
Allant plus loin, toujours
j'ai escaladé des montagnes enneigées
J'ai descendu des vallées
J'ai 'traversé des rivières sur des ponts
En aval ou bien, en amont
J'ai foulé des près non fauchés
J'ai dormi dans la paille coupée
Elle était très loin devant moi
Je devais garder ma foi
Jamais elle ne s'arretait
Toujours elle marchait
Beaucoup d'avance à rattraper
Vers cette femme désirée
Plus je hatais mon pas,
Plus elle s'éloignait de moi
J'ai mangé, des fruits, des baies
J'ai bu de l'eau des ruisseaux
Proche des canivaux
Ou le linge était lavé
j'en ai vu des collines brulées
Par des incendies de l'été
J'en ai rammasé des fleurs
Pour mon propre bonheur
En haut des monts enneigés
J'ai eu les pieds gelés
Pas de feu pour me rechauffer
Alors, je n'arretais pas de marcher
Un jour une vieille s'est approchée
Me demandant pour elle de ramasser
Du bois pour sa chaminée
Car elle était courbaturée
Fatigué de cavaler
j'ai fais le plein à cette mémé
Un stock de bois, j'ai coupé
Pour tout l'hiver à passer
Et là elle m'a demandé
Ou vas tu de ton air pressé
Chercher ma belle en robe bleuté
C'est là qu'elle m'a retorqué
Sais tu comment elle s'appelle
Non lui ai je répondeu
Elle se nomme la vie éternelle
Tu ne la verras jamais plus
Aujourd'hui, j'ai compris
Qu'il fallait aimer la vie
Se battre avec ses soucis
Et combattre ses ennuis
Allant plus loin, toujours
j'ai escaladé des montagnes enneigées
J'ai descendu des vallées
J'ai 'traversé des rivières sur des ponts
En aval ou bien, en amont
J'ai foulé des près non fauchés
J'ai dormi dans la paille coupée
Elle était très loin devant moi
Je devais garder ma foi
Jamais elle ne s'arretait
Toujours elle marchait
Beaucoup d'avance à rattraper
Vers cette femme désirée
Plus je hatais mon pas,
Plus elle s'éloignait de moi
J'ai mangé, des fruits, des baies
J'ai bu de l'eau des ruisseaux
Proche des canivaux
Ou le linge était lavé
j'en ai vu des collines brulées
Par des incendies de l'été
J'en ai rammasé des fleurs
Pour mon propre bonheur
En haut des monts enneigés
J'ai eu les pieds gelés
Pas de feu pour me rechauffer
Alors, je n'arretais pas de marcher
Un jour une vieille s'est approchée
Me demandant pour elle de ramasser
Du bois pour sa chaminée
Car elle était courbaturée
Fatigué de cavaler
j'ai fais le plein à cette mémé
Un stock de bois, j'ai coupé
Pour tout l'hiver à passer
Et là elle m'a demandé
Ou vas tu de ton air pressé
Chercher ma belle en robe bleuté
C'est là qu'elle m'a retorqué
Sais tu comment elle s'appelle
Non lui ai je répondeu
Elle se nomme la vie éternelle
Tu ne la verras jamais plus
Aujourd'hui, j'ai compris
Qu'il fallait aimer la vie
Se battre avec ses soucis
Et combattre ses ennuis