J'ai faim de printemps, de bourgeons qui éclatent,
De l'abeille qui bourdonne, affairée de la patte,
A écouter les vents et leurs histoires de fous,
La terre ne donne pas, ni dessus , ni dessous.
J'ai faim d'espérance, d'amoureuses alliances,
De profuses jacinthes à bleuir les sous-bois,
Des jonquilles , des crocus ,des pervenches,
Et des roses trémière ,en cercle, qui se déploient.
J'ai cette envie de les prendre toutes en vol ,
Mais je ne peux voler, je rampe sous le sol,
Vers les filles de la ville ou de la campagne,
Savantes comme un livre ou bêtes comme l'âne.
J'ai faim de toi, n 'attends pas le laurier,
Les belles que voila , doivent me rassasier,
Et me voici dansant, sous terre à humer,
Quand l'été me conduit sous un parterre rosetè.
Au coeur de la rose d'un calice lézardé,
Feuille après feuille, je digère mon banquet,
Des cendres de pétales de sang coagulé,
A la table de son lit, je me suis invité....
J'avais froid, j'avais faim....
C'est moi , le ver de terre qui dévorait.....
De l'abeille qui bourdonne, affairée de la patte,
A écouter les vents et leurs histoires de fous,
La terre ne donne pas, ni dessus , ni dessous.
J'ai faim d'espérance, d'amoureuses alliances,
De profuses jacinthes à bleuir les sous-bois,
Des jonquilles , des crocus ,des pervenches,
Et des roses trémière ,en cercle, qui se déploient.
J'ai cette envie de les prendre toutes en vol ,
Mais je ne peux voler, je rampe sous le sol,
Vers les filles de la ville ou de la campagne,
Savantes comme un livre ou bêtes comme l'âne.
J'ai faim de toi, n 'attends pas le laurier,
Les belles que voila , doivent me rassasier,
Et me voici dansant, sous terre à humer,
Quand l'été me conduit sous un parterre rosetè.
Au coeur de la rose d'un calice lézardé,
Feuille après feuille, je digère mon banquet,
Des cendres de pétales de sang coagulé,
A la table de son lit, je me suis invité....
J'avais froid, j'avais faim....
C'est moi , le ver de terre qui dévorait.....
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