J’ai eu Zéro.
À l’aide, au secours, je suis en panne d’inspiration.
Le réveil est douloureux, pas une phrase, je perds raison.
La plume reste figée dans l’encrier.
Pourtant en Marin, je travaille la culture de la mer.
Mais, elle semble ne pas vouloir convenir aux vers.
Je m’accroche à ma table d’écolier.
Tels des végétaux, j’arrose mes idées, les pousse à grandir.
Que cette eau de symboles leur permette de s’épanouir.
La maîtresse me punit, je l’ai bien mérité.
En vain, la fête m’abandonne en baisés faits d’alcool.
Comme l’avion avant de se poser, elle fait une dernière caracole.
Une tâche s’imprime en tare indélébile.
Cette maudite page blanche débouche en impasse.
Les lignes bleues dansent et s’effacent, je rêvasse.
Dehors j’aperçois un Saule qui pleure.
La carte géographique de mes passions reste glacée.
Aux pieds des montagnes dessinées, je reste bloqué dans les vallées.
J’ai eu zéro à la dictée.
Loïc ROUSSELOT
À l’aide, au secours, je suis en panne d’inspiration.
Le réveil est douloureux, pas une phrase, je perds raison.
La plume reste figée dans l’encrier.
Pourtant en Marin, je travaille la culture de la mer.
Mais, elle semble ne pas vouloir convenir aux vers.
Je m’accroche à ma table d’écolier.
Tels des végétaux, j’arrose mes idées, les pousse à grandir.
Que cette eau de symboles leur permette de s’épanouir.
La maîtresse me punit, je l’ai bien mérité.
En vain, la fête m’abandonne en baisés faits d’alcool.
Comme l’avion avant de se poser, elle fait une dernière caracole.
Une tâche s’imprime en tare indélébile.
Cette maudite page blanche débouche en impasse.
Les lignes bleues dansent et s’effacent, je rêvasse.
Dehors j’aperçois un Saule qui pleure.
La carte géographique de mes passions reste glacée.
Aux pieds des montagnes dessinées, je reste bloqué dans les vallées.
J’ai eu zéro à la dictée.
Loïc ROUSSELOT