J'ai donné à l'amour
Ce que j'avais de plus beau
Mon âme, ma bravoure,
Ma peau, puis les os;
Son venin fut velours
Mais sa voie, mon credo ;
Je n'ai pris de l'amour
Que le plus lourd des fardeaux.
J'ai voulu par amour
Lui offrir mon esprit,
J'ai changé sous ses jours
Devenant qui je ne suis ;
J'ai donné sans retour
Plus qu'elle ne me rendit,
J'ai perdu tour à tour,
Le sommeil et l'esprit.
J'ai voulu par amour
Lui arracher la vie,
Même éprouver en retour
Du plaisir dans l'envie;
C'est aussi par amour
Que ce vent de folie,
Ne vit jamais le jour
Je l'aimais, Dieu merci !
J'ai donné par amour
Elle reprit par mépris,
Je n'étais qu'un mauvais jour
Dans l'ombre de sa vie,
Plus besoin de discours
À la fin le compris,
Sans romance, ni amour
Aucun être ne survit.
Le poison nage dans mes veines
Rêvant d'éteindre mon désespoir,
Elle fut la pire de mes déveines
Il fut plus doux que le poignard.
Ce que j'avais de plus beau
Mon âme, ma bravoure,
Ma peau, puis les os;
Son venin fut velours
Mais sa voie, mon credo ;
Je n'ai pris de l'amour
Que le plus lourd des fardeaux.
J'ai voulu par amour
Lui offrir mon esprit,
J'ai changé sous ses jours
Devenant qui je ne suis ;
J'ai donné sans retour
Plus qu'elle ne me rendit,
J'ai perdu tour à tour,
Le sommeil et l'esprit.
J'ai voulu par amour
Lui arracher la vie,
Même éprouver en retour
Du plaisir dans l'envie;
C'est aussi par amour
Que ce vent de folie,
Ne vit jamais le jour
Je l'aimais, Dieu merci !
J'ai donné par amour
Elle reprit par mépris,
Je n'étais qu'un mauvais jour
Dans l'ombre de sa vie,
Plus besoin de discours
À la fin le compris,
Sans romance, ni amour
Aucun être ne survit.
Le poison nage dans mes veines
Rêvant d'éteindre mon désespoir,
Elle fut la pire de mes déveines
Il fut plus doux que le poignard.