J’ai cueilli les noces de ta chair
L’air du Loir frissonne,
et les alouettes
montent
vers les quatrains des étoiles,
les arbres,
nonchalants,
se balancent
sous la fleur du vent.
Nous marchons paume contre paume,
parmi
la grâce de la lumière,
et le murmure des ruisseaux,
nos robes de lin
connaissent
la fraîcheur des feuillages,
la clameur des oiseaux,
la scansion de nos escarpins
brise parfois
l’enchantement du silence.
Tout à l’heure
j’ai cueilli à l’aurore,
dessus tes cheveux épars,
les noces de ta chair,
mes mains et ma lippe t’ont conduite
sur les rivages de la félicité,
sur les cimes de la Douceur,
tu es mienne désormais,
mon amante.
Ce soir et les autres jours,
après notre promenade,
je te guiderai
seins contre seins,
sexe contre sexe,
jusqu’à la luxure
de nos amours si belles
et si féminines !
Sophie Rivière
L’air du Loir frissonne,
et les alouettes
montent
vers les quatrains des étoiles,
les arbres,
nonchalants,
se balancent
sous la fleur du vent.
Nous marchons paume contre paume,
parmi
la grâce de la lumière,
et le murmure des ruisseaux,
nos robes de lin
connaissent
la fraîcheur des feuillages,
la clameur des oiseaux,
la scansion de nos escarpins
brise parfois
l’enchantement du silence.
Tout à l’heure
j’ai cueilli à l’aurore,
dessus tes cheveux épars,
les noces de ta chair,
mes mains et ma lippe t’ont conduite
sur les rivages de la félicité,
sur les cimes de la Douceur,
tu es mienne désormais,
mon amante.
Ce soir et les autres jours,
après notre promenade,
je te guiderai
seins contre seins,
sexe contre sexe,
jusqu’à la luxure
de nos amours si belles
et si féminines !
Sophie Rivière