J'ai connu il y a des années
Le plus joli des petits cafés
La patronne s'appelait Marine
On la disait un peu trop coquine
Dès le matin elle se levait
Et avec soin elle se lavait
Elle enfilait sur ses jambes fines
De jolis bas la rendant divine
Tous les paysans du patelin
Accouraient dès le petit matin
Le vieux Fernand et son café crème
Et le père Antoine et ses poèmes
Il y avait aussi le vieux René
Celui qui machouillait son dentier
Tous lui assurèrent sa fortune
Aujourd'hui elle n'a plus une tune
Alors elle chante sous les ponts
N' attirant que de pauvres larrons
Elle a vieilli la pauvre Marine
Mais elle est toujours aussi coquine
Le plus joli des petits cafés
La patronne s'appelait Marine
On la disait un peu trop coquine
Dès le matin elle se levait
Et avec soin elle se lavait
Elle enfilait sur ses jambes fines
De jolis bas la rendant divine
Tous les paysans du patelin
Accouraient dès le petit matin
Le vieux Fernand et son café crème
Et le père Antoine et ses poèmes
Il y avait aussi le vieux René
Celui qui machouillait son dentier
Tous lui assurèrent sa fortune
Aujourd'hui elle n'a plus une tune
Alors elle chante sous les ponts
N' attirant que de pauvres larrons
Elle a vieilli la pauvre Marine
Mais elle est toujours aussi coquine
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