J’écris ce soir.
J’écris ce soir
À la lueur d’un bougeoir
La belle histoire…
En ce jour, il fait beau
C’est le printemps
Et tous sont contents
Le soleil se prête en réchaud
Au bord de la cité
Se dresse une belle canopée
D’arbres, aux centaines d’années
En son milieu un petit ruisseau coule
Sur les branches, les oiseaux roucoulent
Et les elfes s’égarent en des fougères
Réservant à nos esprits leurs mystères
Et….Crouic……le rideau tombe… Et ta ! ta ! ta !
Et, puis, je n’aime pas les bisounours…
Tiens ! Que j’y passe en ce lieu un gros bulldozer
Réduisant cette maudite forêt à la misère
En une poudre pour pellets
Qui ravivera la cheminée de l’écolo benêt.
J’y ferai un grand centre commercial
Écrasant sous le bitume la plante vivace
Et sous la souche du vieux chêne
J’y planterai une cuve de kérosène
Le ruisseau sera canalisé
En de grosses buses bétonnées
Recevant papiers toilettes pollués
Colorés de vos excréments éjectés
En ce lieu, nulle plante ne poussera
En ce lieu, nul être ne s’aimera
En ce lieu vous ne serez que l’ombre
De l’égoïsme qui fait de vous un être sombre
J’écris ce soir, car vous m’avez enrichi
Pas de l’argent
Pas de talent d’argent
Juste d’une paupérisation qui rend servile.
Loïc ROUSSELOT
J’écris ce soir
À la lueur d’un bougeoir
La belle histoire…
En ce jour, il fait beau
C’est le printemps
Et tous sont contents
Le soleil se prête en réchaud
Au bord de la cité
Se dresse une belle canopée
D’arbres, aux centaines d’années
En son milieu un petit ruisseau coule
Sur les branches, les oiseaux roucoulent
Et les elfes s’égarent en des fougères
Réservant à nos esprits leurs mystères
Et….Crouic……le rideau tombe… Et ta ! ta ! ta !
Et, puis, je n’aime pas les bisounours…
Tiens ! Que j’y passe en ce lieu un gros bulldozer
Réduisant cette maudite forêt à la misère
En une poudre pour pellets
Qui ravivera la cheminée de l’écolo benêt.
J’y ferai un grand centre commercial
Écrasant sous le bitume la plante vivace
Et sous la souche du vieux chêne
J’y planterai une cuve de kérosène
Le ruisseau sera canalisé
En de grosses buses bétonnées
Recevant papiers toilettes pollués
Colorés de vos excréments éjectés
En ce lieu, nulle plante ne poussera
En ce lieu, nul être ne s’aimera
En ce lieu vous ne serez que l’ombre
De l’égoïsme qui fait de vous un être sombre
J’écris ce soir, car vous m’avez enrichi
Pas de l’argent
Pas de talent d’argent
Juste d’une paupérisation qui rend servile.
Loïc ROUSSELOT