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Introspection

oceane09

Maître Poète
#1
"Dans le noir complet je regardais vers le plafond. J'avais les idées agitées par un cyclone intérieur. Ce soir la, je me suis rendue compte que je passais ma vie à attendre. À attendre d'être aimé, à attendre qu'on m'abandonne encore, à attendre que mon coeur se fasse démolir à nouveau. J'ai compris que je ne sais plus qui je suis. Quand je regarde en moi et que je creuse je ne trouve que de la peine. Une immense peine et beaucoup de colère. Bon sang, je ne sais pas comment un si petit corps peut enfermer une rage aussi profonde. Comment il peut supporter une haine aussi noir envers la vie... Comment je fais pour supporter cette haine envers moi même. Je suis en apesanteur et je regarde le monde s'agiter, se presser, s'aimer, se quitter et se détruire. Ils vivent tous là en bas. Moi je n'y arrive plus, j'ai perdu la flamme, j'ai perdu l'espoir. J'ai trop peur... Peur d'affronter celle que je suis devenue, celle que le temps et la douleur a transformé en une âme complètement difforme....salie par les bassesses du monde d'en bas. Je voudrais partir, j'ai la nausée ici. Mais je ne veux pas descendre non plus. Je veux juste disparaître comme un songe, aussi soudainement qu'un mirage. Oublier que j'ai été et que je ne serai plus jamais. Je me sens prisonnière, incapable de m'échapper de mon moi qui me fait si mal. "
 

Sarita A

Maître Poète
#2
merci pour ce partage
si authentique, si fort.
"Un homme qui n'a pas traversé l'enfer de ses passions ne les a jamais surmontées." CG Jung
de l'épreuve on sort grandi...
 

Matthale

Webmaster
Membre du personnel
#4
Introspection


Le même et l’autre ,côte à côte à ce moment
dans l'obscurité de l'un, se trouve la lueur de l'autre
tandis qu'il cherche son anima pour lui parler doucement
Alors s’embrasent les ombres gardiennes de sa réalité
autour de la fusion du clou d’or de son cœur
jusqu'aux sommets bleus de ses espérances
Comme ce bateau d’énigmes et de patiences
Fauve égaré dans un tourbillon de peur
Combien de temps faudra-t-il pour enfin l'apaiser
nous fûmes ces deux infinis courant l’un vers l’autre
aspirés l’un dans l’autre, sans jamais cohabiter
habités par des mirages, que l'un crée pour l'autre
qui n’en finissant plus de danser, se perdent à tout jamais.
*
Dans le palais de l’or intemporelle, là où se battent le noir et le blanc,
être la cible et la flèche , la même personne, deux opposés
brulé avec le feu intérieur de ses ressentiments
Et lavé avec l‘eau qui déborde de sa personnalité
Vide jouissant du vide, satisfait de sa puissance qui le berce
Métamorphose invisible, de la solitude à la compréhension
Béatitude de ces moments, où le bonheur le transperce
Subjugue son univers entier, et lui présente la compassion
Le corps qui veut accepter, et l'esprit sans cesse qui lutte
Félicité sans écoulement, qui lui laisse un gout amer
La forme en est arachnéenne, de cet ennemis qui rebute
son ruissellement de soie et son regard solitaire
la substance cosmique de ses impulsions qui s'affairent
à défaire par emportement, la couture de sa voie lactée
à déplacer les astres, de son tranchant fulgurite
Allégresse de la victoire, laisser des traces, ce n'est pas gagner
et le fluide qui précède la lune, est comme une mégalithe
renfermant le chemin de l'isolement embrasé
Fixer les mouvements, aux portes de la tentation
jusqu'à retarder la lumière, pour mieux la pénétrer

Alors les déités du lointain se transforment en évasion
Et quand les deux ne font plus qu'un,
tu dois te réveiller!!!!!!!!!!


Ah l'introspection :)

Amitiés,