Baisers langoureux de ses lèvres arrachés,
Elle noie dans le silence la chair de ses cris.
Ossements écrasés par le poids du passé,
Tel un violon usé elle ne cesse de hurler.
De stridentes plaintes qui éclatent en sa gorge
Font fuirent des abords toute formes vivante,
Elle se meurt, elle se venge de l’avenir mortel,
Et projette en son sein de détruire chaque humain.
De sa bouche jailli toute la pourriture,
Les amères défaites de la tradition
Nourrissent sa haine et engendre sa vie,
Comme le monstre brun du passé enfouie.
En son flanc se proclament multiples douleurs,
Et dans son torse vient à grandir ce qui meurt,
Bravant de la lumières les candides rayons,
Elle hurle tout son corps et sa chair et sa mort.
Brulantes plaies ou naissent l’esquisse des jours,
Vile bouche qui ne souffle que moisissure,
Dans ses yeux les splendeurs des anciens jours se fanent,
L’écrin de ses bras saigne son maudit ventre.
Mais le temps ni la mort ne peux ainsi détruire,
L’horreur qui de nos peurs incarne les supplices,
L’horreur qui des regrets se fait le porte voix,
L’incarnation des vices qui peuple nos entrailles.
Elle noie dans le silence la chair de ses cris.
Ossements écrasés par le poids du passé,
Tel un violon usé elle ne cesse de hurler.
De stridentes plaintes qui éclatent en sa gorge
Font fuirent des abords toute formes vivante,
Elle se meurt, elle se venge de l’avenir mortel,
Et projette en son sein de détruire chaque humain.
De sa bouche jailli toute la pourriture,
Les amères défaites de la tradition
Nourrissent sa haine et engendre sa vie,
Comme le monstre brun du passé enfouie.
En son flanc se proclament multiples douleurs,
Et dans son torse vient à grandir ce qui meurt,
Bravant de la lumières les candides rayons,
Elle hurle tout son corps et sa chair et sa mort.
Brulantes plaies ou naissent l’esquisse des jours,
Vile bouche qui ne souffle que moisissure,
Dans ses yeux les splendeurs des anciens jours se fanent,
L’écrin de ses bras saigne son maudit ventre.
Mais le temps ni la mort ne peux ainsi détruire,
L’horreur qui de nos peurs incarne les supplices,
L’horreur qui des regrets se fait le porte voix,
L’incarnation des vices qui peuple nos entrailles.