Le soleil peine à percer, comme un disque pâle.
Le ciel bleu s'est grisé et tend un voile sale.
Mon Astre est bien timide, Las ! Où est le temps,
Où j'aimais me chauffer à son rayon brûlant.
Tu sembles t'éloigner ou juste te cacher.
Ne pas être trop empressé à mon égard.
Je ne peux m'exposer, tu ne dois apprécier,
Et nous ignorons s'il est trop tôt ou trop tard.
Se peut-il que demain, l'éclaircie attendue
Change les couleurs et transforme la lumière ?
Qu'au grand jour tu aimes caresser ma peau nue,
Sans cacher ton ardeur. Comme j'en serais fière !
Il est mille saisons sans communes mesures
Ou précoces, ou tardives, merveilles d'émotions.
Où les corps s'abandonnent au sentiment si pur
Qu'il n'est rien de plus doux qu'ignorer la raison.
Le soleil peine à percer comme un disque pâle...
Mais sous ce ciel voilé se brise la spirale.
Mon Astre vaillamment se moque bien du temps,
Il n'est point de saison où s'aimer est indécent.
Eléa-Myrtille
Ecrit le 10/06/18
Le ciel bleu s'est grisé et tend un voile sale.
Mon Astre est bien timide, Las ! Où est le temps,
Où j'aimais me chauffer à son rayon brûlant.
Tu sembles t'éloigner ou juste te cacher.
Ne pas être trop empressé à mon égard.
Je ne peux m'exposer, tu ne dois apprécier,
Et nous ignorons s'il est trop tôt ou trop tard.
Se peut-il que demain, l'éclaircie attendue
Change les couleurs et transforme la lumière ?
Qu'au grand jour tu aimes caresser ma peau nue,
Sans cacher ton ardeur. Comme j'en serais fière !
Il est mille saisons sans communes mesures
Ou précoces, ou tardives, merveilles d'émotions.
Où les corps s'abandonnent au sentiment si pur
Qu'il n'est rien de plus doux qu'ignorer la raison.
Le soleil peine à percer comme un disque pâle...
Mais sous ce ciel voilé se brise la spirale.
Mon Astre vaillamment se moque bien du temps,
Il n'est point de saison où s'aimer est indécent.
Eléa-Myrtille
Ecrit le 10/06/18