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Il était une fois

céruléen

Maître Poète
#1
IL ETAIT UNE FOIS.......


Il était une fois, l'histoire d'un homme en colère.
Ombrageux car exilé par les gens de son village.
Un pied bot, le visage en disgrâce, la barbe en jachère.
Il était la risée de tous, le cœur à l'abattage.

Si bien qu'il s'évaporât au plus profond de la forêt.
Bâtit sa propre demeure, s'assit et se mit à pleurer.
Ce qu'il ignorait est que la magie habitait aussi la forêt.
Car en dessous de ce désordre physique, une belle âme fulgurait.

L'ennui en étendard, il faisait le deuil de sa solitude forcée.
La haine lui rongeait le cœur, des envies de vengeance germaient.
Souvent la nuit, un chant intérieur résonnait de manière nuancée.
Une transformation corporelle s'effectuait de façon enchantée.

Il ne boîtait plus, s'était redressé et ses traits s'étaient affinés.
Il prit la décision de retourner au village, juste pour voir.
Il fut reçu d'abord par les enfants, contents d'accueillir un étranger.
Puis tous les habitants voulurent faire sa connaissance, juste pour voir.

Personne ne l'avait reconnu, puis dit il "je suis charpentier
Je cherche une maison pour y vivre. Votre village me plaît »
On lui proposa la sienne : « un malhonnête y habitait. Nous l'avons chassé »
Une fois seul chez lui, il s'assit et se mit à rire. Puis il préféra leur pardonner.


Ce texte est dédié à tous les gens qui ne regardent qu'avec leurs yeux.
 

lebroc

Maître Poète
#3
IL ETAIT UNE FOIS.......


Il était une fois, l'histoire d'un homme en colère.
Ombrageux car exilé par les gens de son village.
Un pied bot, le visage en disgrâce, la barbe en jachère.
Il était la risée de tous, le cœur à l'abattage.

Si bien qu'il s'évaporât au plus profond de la forêt.
Bâtit sa propre demeure, s'assit et se mit à pleurer.
Ce qu'il ignorait est que la magie habitait aussi la forêt.
Car en dessous de ce désordre physique, une belle âme fulgurait.

L'ennui en étendard, il faisait le deuil de sa solitude forcée.
La haine lui rongeait le cœur, des envies de vengeance germaient.
Souvent la nuit, un chant intérieur résonnait de manière nuancée.
Une transformation corporelle s'effectuait de façon enchantée.

Il ne boîtait plus, s'était redressé et ses traits s'étaient affinés.
Il prit la décision de retourner au village, juste pour voir.
Il fut reçu d'abord par les enfants, contents d'accueillir un étranger.
Puis tous les habitants voulurent faire sa connaissance, juste pour voir.

Personne ne l'avait reconnu, puis dit il "je suis charpentier
Je cherche une maison pour y vivre. Votre village me plaît »
On lui proposa la sienne : « un malhonnête y habitait. Nous l'avons chassé »
Une fois seul chez lui, il s'assit et se mit à rire. Puis il préféra leur pardonner.


Ce texte est dédié à tous les gens qui ne regardent qu'avec leurs yeux.
Un joli conte à la belle écriture
Une morale sur le pardon à méditer
Bravo .Amitiés
 

Marinette19

Maître Poète
#4
désires-tu que je te lise ou pas ?
car je vois encore un peu
mais c'est ainsi je ne sors plus
pourtant tu me fais grise mine
et ta figure est colère
bon ben adieu
 

Polymnie2

Maître Poète
#9
Voir derrière ce qu'il y a devant
c'est pas facile
Un très beau conte
ne laissant pas indiférent
les yeux de l'âme sont polivalant

Merci céruléen pour la merveille
Amitiés, Poly
 

tieram

Maître Poète
#11
Bonjour Jean-Marc

Un très beau conte que j'ai aimé lire fort touchant
Une histoire où la chute est à méditer
Pardonner ce n'est pas toujours facile
Mais si on s'en donne les moyens tout peut s'arranger
belle journée amitiés