Il était une fois.
Il était une fois une poésie singulière,
qui au son de ma vieille Kalachnikov,
faisait bien des trous dans le gruyère.
Une façon de voir que le monde se rénove.
J’ai vu l’homme que je venais d’abattre,
considérant l’enfant que l’on ne cessait de battre.
Jadis, il jouait dans la cour, en coquelet de base cour.
Soumis, violé, il ne voulait pas combattre.
Mais la musique de mon fusil n’a pas entendu
la chanson, en la tranchée, de l’enfance perdue.
Si j’avais écouté que cet ennemi ignoré,
était si proche de moi, je ne l’aurai pas tué.
Mais la musique de nos fusils n’a pas entendu
Que nous pouvions avoir de la retenue.
Ayons de la retenue....
Loïc ROUSSELOT
qui au son de ma vieille Kalachnikov,
faisait bien des trous dans le gruyère.
Une façon de voir que le monde se rénove.
J’ai vu l’homme que je venais d’abattre,
considérant l’enfant que l’on ne cessait de battre.
Jadis, il jouait dans la cour, en coquelet de base cour.
Soumis, violé, il ne voulait pas combattre.
Mais la musique de mon fusil n’a pas entendu
la chanson, en la tranchée, de l’enfance perdue.
Si j’avais écouté que cet ennemi ignoré,
était si proche de moi, je ne l’aurai pas tué.
Mais la musique de nos fusils n’a pas entendu
Que nous pouvions avoir de la retenue.
Ayons de la retenue....
Loïc ROUSSELOT