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Ici, la rencontre d’un papier avec mon crayon…

luron1er

Administrator
Membre du personnel
#1
Ici, la rencontre d’un papier avec mon crayon…

Commencé bien avant les siècles de notre ère,
Au fond de leurs cavernes, afin de les classer,
Ils ont sans outil sur les murs des cratères,
Mémorisé les animaux chassés.
De balade en balade et de par les chemins,
Pour transcrire écrits royaux, religieux où coutumes,
Un inventeur fameux créa le parchemin,
La tablette dure devenue feuille avec l’encre et la plume,
Pour relater les philosophies et les exploits d’humains,
Découverts pour certains dans leurs titres posthumes.
La rencontre se fit enfin entre le papier et le crayon,
Les enfants dessinèrent des hommes filiformes aux drôles de tête.
Les bambins commencèrent à faire des gribouillis, dessins en embryon,
Puis s’affinèrent en de pures épures et d’arabesques en fête.
Firent des ébauches et des caricatures par leurs envies,
Se diversifièrent pour des trames en estompe,
D’un contour représentaient les hommes et les femmes de la vie,
Des croquis représentant des esquisses d’estampe.
Mirent sur des dessins des frises ou des graffitis,
Le crayon servant d’illustration aux formes de graphique,
Les galbes douteux se transformèrent en art d’apprentis,
Recoupant un méandre, dessinant une ligne où un motif dynamique.
Faisant l’œuvre d’une image de la transcription de la nature.
D’un portrait en silhouette ou d’un relevé, la projection du trait,
Un ornement au paysage, un projet d’urbanisme où d’architecture.
Par le tracé d’un schéma ou sa traduction par des mots discrets.
En ouvrages, en documents, en tableaux ou en plus beaux poèmes.
Mozart, Rimbaud, Verlaine leur doivent ratures et écritures,
A tous ceux qui nous disent : Je t’aime.
Picasso, Dali ou Léonard en ont peint leurs blessures,
Tintin, Titeuf, Gaston, sortis des rêves, se sont mis à exister,
Illustrant pour certains en bordure leurs iniques bavures.
Du trait du crayon et sa rencontre avec le papier, il me fallait relater.
Dans ce concours, ce n‘était pas le moment,
Ce couple commence à s’éteindre sans aide,
J’aurai pu vous en faire tout un roman,

Car il est remplacé par une destinée trop led.
 
Dernière édition:
#4
Très belle rencontre du crayon avec le papier en effet...ah les ratures de la prose à Flaubert.....
Il travaillait comme un forcené il lui arrivait parfois, d'écrire sept lignes par jour....
Mon amitié poétique
Bravo
Maurice M