Sème tous les grains mon enfant,
Nul ne sait si dans la semence
C’est la puce ou bien l’éléphant
Qui commence !
Vois dans la note un opéra,
Dans le pépin l’énorme pomme,
Mais de l’enfant ne poussera
Rien qu’un homme.
Plante le gland et fait le vœu
De résister au ciel morose,
La pluie qui trempe ton cheveu
Lui, l’arrose.
Ne sois pas ce géant distrait
Qui sous le pied met le décombre
Ce chêne, un jour, t’écraserait
De son ombre.
Regarde les fleurs s’enhardir
Et vivre et vite être fanées
Comme elles tu vas, pour grandir,
Peu d’années.
Car l’homme n’est ni le sommet
Ni le pied de la pyramide,
Tout ce que la vie lui promet
Est rapide.
Puisque une règle au demeurant
Nous fait naître dans la faiblesse,
Tout pousse et nous devient plus grand
Sans cesse.
Nul ne sait si dans la semence
C’est la puce ou bien l’éléphant
Qui commence !
Vois dans la note un opéra,
Dans le pépin l’énorme pomme,
Mais de l’enfant ne poussera
Rien qu’un homme.
Plante le gland et fait le vœu
De résister au ciel morose,
La pluie qui trempe ton cheveu
Lui, l’arrose.
Ne sois pas ce géant distrait
Qui sous le pied met le décombre
Ce chêne, un jour, t’écraserait
De son ombre.
Regarde les fleurs s’enhardir
Et vivre et vite être fanées
Comme elles tu vas, pour grandir,
Peu d’années.
Car l’homme n’est ni le sommet
Ni le pied de la pyramide,
Tout ce que la vie lui promet
Est rapide.
Puisque une règle au demeurant
Nous fait naître dans la faiblesse,
Tout pousse et nous devient plus grand
Sans cesse.