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Hors des fanges...Forme le sonnet double ...Création photofiltre

tieram

Maître Poète
#1
Hors des fanges.png

Hors des fanges

Je ne reconnais plus ce monde en dénuement
Qui frôle la folie et songe à sa détresse
Pourquoi ne plus bercer l’enfant d’une caresse ?
L’innocence se perd, qu’on souille intimement.


Puis je ne comprends plus cet homme révolu
Qui me semble paraître un véritable monstre
Me faut-il bien saisir combien l’hiver démontre
Dans ce vil univers l’esprit trop résolu ?


Le mal est en chacun féroce forfaiture
L’enfer est bien sur terre en sombre dictature
Comment nier l’espoir d’aucune liberté ?


Ce regard dépouillé de cette douceur d’âme
Où sombre dans la nuit une aura de sa flamme
Plus rien ne vient nourrir l’aube de sa gaité.


On perçoit tous les jours devant un grand écran
La triste vérité n’est plus après la porte
Écoutez dans l’horreur du sort qui me conforte
À ne plus regarder un journal l’illustrant.


Puis l’homme est ce gourou qui veut pouvoir choisir
Droit de vie et de mort sans aucune justice
L’existence est ce drame à l’ombre si factice
En découvrant le corps qui se trouve noircir.


Nul ne veut y songer à perdre la mémoire
Au choix de la nature emporte l’écumoire
Pour ne pas oublier l’amour de tous ces anges


La loi du talion serait mon grand crédo
Afin que le coupable assume son fagot
Et ne puisse dresser la tête hors des fanges.


Maria-Dolores
Copyright France

X7KZ1N5
 
Dernière édition:

Eléâzar

Maître Poète
#6

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Hors des fanges

Je ne reconnais plus ce monde en dénuement
Qui frôle la folie et songe à sa détresse
Pourquoi ne plus bercer l’enfant d’une caresse ?
L’innocence se perd, qu’on souille intimement.


Puis je ne comprends plus cet homme révolu
Qui me semble paraître un véritable monstre
Me faut-il bien saisir combien l’hiver démontre
Dans ce vil univers l’esprit trop résolu ?


Le mal est en chacun féroce forfaiture
L’enfer est bien sur terre en sombre dictature
Comment nier l’espoir d’aucune liberté ?


Ce regard dépouillé de cette douceur d’âme
Où sombre dans la nuit une aura de sa flamme
Plus rien ne vient nourrir l’aube de sa gaité.


On perçoit tous les jours devant un grand écran
La triste vérité n’est plus derrière la porte
Écoutez dans l’horreur du sort qui me conforte
À ne plus regarder un journal l’illustrant.


Puis l’homme est ce gourou qui veut pouvoir choisir
Droit de vie et de mort sans aucune justice
L’existence est ce drame à l’ombre si factice
En découvrant le corps qui se trouve noircir.


Nul ne veut y songer à perdre la mémoire
Au choix de la nature emporte l’écumoire
Pour ne pas oublier l’amour de tous ces anges


La loi du talion serait mon grand crédo
Afin que le coupable assume son fagot
Et ne puisse dresser la tête hors des fanges.


Maria-Dolores
Copyright France

X7KZ1N5
Très bien écrit - A la fois lucide et terrible...