Il existe dans la rue des êtres,
Qui dans leur comportement laissent paraître,
L’immense désespoir qui les envahit,
Ne leurs donnant que peu d’illusions dans cette vie.
Ne trouvant aucune compassion, ils s’isolent,
Ne pouvant qu’à peine survivre, ils volent,
Ne pouvant plus faire face à la réalité,
Ils se droguent, espérant trouver la tranquillité,
Mais ils n’obtiennent que haine et mépris,
Comme s’ils n’étaient plus rien,
Comme s’ils n’avaient plus droit de vie,
Tandis que nous assis à l’aise sur le canapé,
Regardant pendant des heures la télé,
Ou bien discutant de sujets sans histoire,
Pour après se remplir le ventre chaque soir,
De ce qu’ils y a sur la table comme bonne chose.
Alors qu’à cent mètres un être sur le sol gît,
Son corps frappé par l’incessante pluie,
Le sommeil l’ayant pris à jamais par…overdose .