Aujourd'hui, je suis assis sur un canapé minuscule
Et pourtant, cela ne m'empêche pas d'mettre des virgules
Il fait chaud et, croyez moi, c'est la canicule
Un coup d'oeil furtif me laisse entrevoir une libellule
Qui s'adonne au bronzage sur une branche de figuier ridicule
Bon! je vais me faire un p'tit café en espérant qu'il me stimule
A peine quelques gorgées et voi^à que je tombe dans un état de somnambule
Je me retrouve dans une forêt grouillante de tarentules
Moi qui adore les araignées, je suis servi! Bref! Comme disait bidule
Il faut prendre son courage à deux mains et affronter ces mandibules
Tout à coup, une lumière m'aveugle et une chose me bouscule
En tombant, je perds connaissance et me réveille qu'au crépuscule
La tête lourde, j'ai l'impression d'avoir tétanisé mes molécules
Une fois debout, le scrute les environs d'une manière incrédule
Il va bientôt faire nuit. Il faut que je réfléchisse. J'ne suis pas Hercule
Je voudrais que ce soit un cauchemard, que j'rejoigne mon vestibule
Brusquement la température s'accroit faisant suffoquer mes cellules
Mes pensées s'agglutinent sur les murs parsemés de fines particules
C'est le flash... J'me réveille dans la cuisine. Mon regard se porte sur la pendule
4 heures du mat! Je reprends mes esprits. Au loin le bruit d'un véhicule
Ouf! Je suis bel et bien chez moi! Faut que j'prenne du recul
Fatigué, je me couche, pour simple berceuse un hibou qui ulule
Le lendemain, remis de mes émotions, j'vais voir mon vieil ami Jules
Je lui raconte mon histoire, sans rien omettre. Il me dit "tu affabules!"
Au fond, je crois que c'est vrai. L'imagination ne peut se mettre sur pellicule.
Et pourtant, cela ne m'empêche pas d'mettre des virgules
Il fait chaud et, croyez moi, c'est la canicule
Un coup d'oeil furtif me laisse entrevoir une libellule
Qui s'adonne au bronzage sur une branche de figuier ridicule
Bon! je vais me faire un p'tit café en espérant qu'il me stimule
A peine quelques gorgées et voi^à que je tombe dans un état de somnambule
Je me retrouve dans une forêt grouillante de tarentules
Moi qui adore les araignées, je suis servi! Bref! Comme disait bidule
Il faut prendre son courage à deux mains et affronter ces mandibules
Tout à coup, une lumière m'aveugle et une chose me bouscule
En tombant, je perds connaissance et me réveille qu'au crépuscule
La tête lourde, j'ai l'impression d'avoir tétanisé mes molécules
Une fois debout, le scrute les environs d'une manière incrédule
Il va bientôt faire nuit. Il faut que je réfléchisse. J'ne suis pas Hercule
Je voudrais que ce soit un cauchemard, que j'rejoigne mon vestibule
Brusquement la température s'accroit faisant suffoquer mes cellules
Mes pensées s'agglutinent sur les murs parsemés de fines particules
C'est le flash... J'me réveille dans la cuisine. Mon regard se porte sur la pendule
4 heures du mat! Je reprends mes esprits. Au loin le bruit d'un véhicule
Ouf! Je suis bel et bien chez moi! Faut que j'prenne du recul
Fatigué, je me couche, pour simple berceuse un hibou qui ulule
Le lendemain, remis de mes émotions, j'vais voir mon vieil ami Jules
Je lui raconte mon histoire, sans rien omettre. Il me dit "tu affabules!"
Au fond, je crois que c'est vrai. L'imagination ne peut se mettre sur pellicule.
