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Histoire d'une planche

modepoete

Maître Poète
#1





Muni de mon petit pécule des vacances
Je quittais cette IIe de ma tendre jeunesse
Pour investir un appartement de pauvresse
Il était vide et resterai vide sans médisance

Puis un jour j’acquis deux tréteaux et une planche
Elle me serait fidèle pendant cinq ans durant
M’écoutant au quotidien pour lui conter rêvant
Mon avenir lointain que je laminerai par tranche

Ma planche me veillait sérieuse et respectueuse
Je lui laissais le témoignage de mes belles réussites
Mes années universitaires, accoudée à leur poursuite
Elle était fière de moi comme je l’étais d’elle la silencieuse
*
Les jours s’avéraient durs et au tard du soir je m’effondrais
Ma planche tranquille me servait de bon reposoir
Elle tissait mes rêves pour mieux me consoler du noir
Et quand l’heure venait elle me réveillait de sa fraîcheur aisée
*
Pendant deux ans ma planche m’a suivi et pris son poste
Elle m’aidait à transmettre mes connaissances à la nouvelle
Cette génération qui me remplace inquiète dans cette nacelle
De l’éducation que nous avons apprise sans riposte
*
Je vais devoir me fixer sage à mon nouveau rang social
Car ma planche me supplie chaque jour de sa lourdeur
De toutes ces nouvelles connaissances elle a peur
De devoir plier après tant d’années de ce service loyal

Mon inédite décision j’en fais mon principal but
Oui! Mon aimable planche l’heure va être de se séparer
J’ai honte, toi ma fidèle dans la peine ou le bonheur d’idée
Mais vois-tu, ta liquidation va me mener tout droit chez but
*
Eh bien Non ma planche, ne te frise pas je te garerai prés de moi
Tu resteras ce porte bonheur de mon temps de demain
Ensemble nous ferons tant de choses avec ce bel entrain
Qui ne nous a jamais quitté, tout au long de ces joyeux émois

ƒC
 

zuc

Le chat noir
Membre du personnel
#2
une histoire d'amour entre toi et ta planche forme poétique pour dire que tu n'aimes pas les gros seins "lol"
j'espère que ta table sera plus généreuse dans les entournures
je sens que tu y repasseras sur ta planche pour en faire ton écritoire,
un bureau ou un établi
quelle se rassure elle est imbattable la seul raison qui pourrait l'attrister ou la rendre jalouse serai que tu partes entre quatre planches
 

Vega46

Maître Poète
#3
Voilà une belle histoire d'amour....un jeune étudiant a planché sur de nombreux sujets et cela grâce à qui?.... à sa planche!...et il avait du travail sur planche!...vous ne parlez pas des tréteaux....vous vous leviez pourtant très tôt, ah non excusez moi vous vous couchiez très tard...
Bonne remarque de Zuc, si vous finissez entre quatre planches!...
En attendant, détendez-vous prenez un bain, partez en planche!..
Amitiés poétiques
Maurice M





Muni de mon petit pécule des vacances
Je quittais cette IIe de ma tendre jeunesse
Pour investir un appartement de pauvresse
Il était vide et resterai vide sans médisance

Puis un jour j’acquis deux tréteaux et une planche
Elle me serait fidèle pendant cinq ans durant
M’écoutant au quotidien pour lui conter rêvant
Mon avenir lointain que je laminerai par tranche

Ma planche me veillait sérieuse et respectueuse
Je lui laissais le témoignage de mes belles réussites
Mes années universitaires, accoudée à leur poursuite
Elle était fière de moi comme je l’étais d’elle la silencieuse
*
Les jours s’avéraient durs et au tard du soir je m’effondrais
Ma planche tranquille me servait de bon reposoir
Elle tissait mes rêves pour mieux me consoler du noir
Et quand l’heure venait elle me réveillait de sa fraîcheur aisée
*
Pendant deux ans ma planche m’a suivi et pris son poste
Elle m’aidait à transmettre mes connaissances à la nouvelle
Cette génération qui me remplace inquiète dans cette nacelle
De l’éducation que nous avons apprise sans riposte
*
Je vais devoir me fixer sage à mon nouveau rang social
Car ma planche me supplie chaque jour de sa lourdeur
De toutes ces nouvelles connaissances elle a peur
De devoir plier après tant d’années de ce service loyal

Mon inédite décision j’en fais mon principal but
Oui! Mon aimable planche l’heure va être de se séparer
J’ai honte, toi ma fidèle dans la peine ou le bonheur d’idée
Mais vois-tu, ta liquidation va me mener tout droit chez but
*
Eh bien Non ma planche, ne te frise pas je te garerai prés de moi
Tu resteras ce porte bonheur de mon temps de demain
Ensemble nous ferons tant de choses avec ce bel entrain
Qui ne nous a jamais quitté, tout au long de ces joyeux émois
ƒC
 
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