Mieux vaut rire que pleurer,
Un adage, pour sûr, de qualité
Un courage, bien pur, un beau combat
Une solitude voulue, la création d'un petit cabas
Que l'on fait le plus petit possible, et le plus froid
On le pousse dans un coin
Bloqué entre deux murs
Pour ne plus que l'entendre murmurer au loin
Depuis le fond de notre armure
Dans ce petit sac, on enferme un à un
La mélancolie, la nostalgie et la tristesse
On les mêle, les entrelace
On les restreint
On comprime ces sentiments,
Comme on compresserait un volume d'air
Que l'on voudrait rendre irrespirable
Pour qu'il prenne encore moins de place
Ainsi, on peut rire aux larmes
Sans avoir l'air sincère
Et on peut même, lorsque l'on est solitaire,
Ouvrir le petit cabas et laisser aller la tempête
On en ressort souvent les cheveux décoiffés
Les yeux rougis par le vent
Et les épaules faibles d'avoir été effrayée,
Par mon âme enfin honnête.
Un adage, pour sûr, de qualité
Un courage, bien pur, un beau combat
Une solitude voulue, la création d'un petit cabas
Que l'on fait le plus petit possible, et le plus froid
On le pousse dans un coin
Bloqué entre deux murs
Pour ne plus que l'entendre murmurer au loin
Depuis le fond de notre armure
Dans ce petit sac, on enferme un à un
La mélancolie, la nostalgie et la tristesse
On les mêle, les entrelace
On les restreint
On comprime ces sentiments,
Comme on compresserait un volume d'air
Que l'on voudrait rendre irrespirable
Pour qu'il prenne encore moins de place
Ainsi, on peut rire aux larmes
Sans avoir l'air sincère
Et on peut même, lorsque l'on est solitaire,
Ouvrir le petit cabas et laisser aller la tempête
On en ressort souvent les cheveux décoiffés
Les yeux rougis par le vent
Et les épaules faibles d'avoir été effrayée,
Par mon âme enfin honnête.