Gardien de sa muse (Que la nuit peut être dure :-)
Lueur abat-jour que le crépuscule peu à peu dissimule
Paysage diurne défiguré par la noirceur nocturne qui l’accule
Bientôt, les dernières secondes où la chute des rayons se dénombre
Car de ce combat, nulle pénombre ne peut prétendre faire de l’ombre
À l’obscurité qui n’a pour ami que son gardien de nuit
L’unique éveillé respectueux de sa frêle couleur telle la suie
Seul étranger accepté dans l’antre de cette demeure assombrie
Sait qu’on ne doit déranger le sommeil de sa dulcinée endormie
Sous peine de faire fuir sans détour cette reine opacité
Par ses pas maîtrisés, ses semelles caressent sa bien aimée
Il tend l’oreille doucement pour que le silence reste audible
Pourchassant sans relâche l’ennemi, ce bruit susceptible
Il combat ce trublion de sa torche allumée sans excès
S’aventure dans les recoins, à la poursuite de l’écho vexé
Même si par soir de déprime, il retient ses larmes
C’est par nuit de colique, qu’il redoute le vacarme
Après une nuit bien blanchie, il se dirige tête baissée
Vers la sortie, sur l’aube nappée d’une fraîche rosée
Avant de rejoindre sa demeure amie qui à son tour le recouvre
Volets fermés, ampoules dévissées, ils se retrouvent
Pour que de ce noir total, la nuit blanche ne vienne l’accabler
Il compte sur sa sombre personne pour succomber
Moralité, si insomniaque tu es, deviens gardien de nuit
Si pas respecte la nuit, elle te guérira de l’insomnie
P.S.: n'oubliez pas de lire entre les lignes pour découvrir le deuxième sens du texte (un peu "noir" je dois dire si je peux employer ce mot ;-). Dites-moi ce que vous avez compris car je ne suis pas sûr d'être compris!
Paysage diurne défiguré par la noirceur nocturne qui l’accule
Bientôt, les dernières secondes où la chute des rayons se dénombre
Car de ce combat, nulle pénombre ne peut prétendre faire de l’ombre
À l’obscurité qui n’a pour ami que son gardien de nuit
L’unique éveillé respectueux de sa frêle couleur telle la suie
Seul étranger accepté dans l’antre de cette demeure assombrie
Sait qu’on ne doit déranger le sommeil de sa dulcinée endormie
Sous peine de faire fuir sans détour cette reine opacité
Par ses pas maîtrisés, ses semelles caressent sa bien aimée
Il tend l’oreille doucement pour que le silence reste audible
Pourchassant sans relâche l’ennemi, ce bruit susceptible
Il combat ce trublion de sa torche allumée sans excès
S’aventure dans les recoins, à la poursuite de l’écho vexé
Même si par soir de déprime, il retient ses larmes
C’est par nuit de colique, qu’il redoute le vacarme
Après une nuit bien blanchie, il se dirige tête baissée
Vers la sortie, sur l’aube nappée d’une fraîche rosée
Avant de rejoindre sa demeure amie qui à son tour le recouvre
Volets fermés, ampoules dévissées, ils se retrouvent
Pour que de ce noir total, la nuit blanche ne vienne l’accabler
Il compte sur sa sombre personne pour succomber
Moralité, si insomniaque tu es, deviens gardien de nuit
Si pas respecte la nuit, elle te guérira de l’insomnie
P.S.: n'oubliez pas de lire entre les lignes pour découvrir le deuxième sens du texte (un peu "noir" je dois dire si je peux employer ce mot ;-). Dites-moi ce que vous avez compris car je ne suis pas sûr d'être compris!
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