Gardien de nuit
Voilà, dans quelques minutes, il sera minuit.
Dans mon métier, c’est le moment le plus critique.
Je m’appelle Ephésius, je suis gardien de nuit
Au centre de recherches du monde magique.
Dans ces laboratoires se trouvent des choses
Qui vous feraient dresser les cheveux sur la tête.
Des êtres délétères qui circulent, moroses,
Dans les sombres couloirs, quand les heures s’arrêtent.
Je ne sais pas en quoi consistent leurs recherches,
Je suis gardien de nuit, pas de ces savants fous !
Tout ce qui m’intéresse c’est qu’ils ne me cherchent
Pas, la nuit venue, dans la tête, des poux !
Jusqu’à présent, j’ai toujours eu beaucoup de chance.
Les créatures étranges enfermées ici
N’ont jamais pénétré, au cours de leurs errances,
Dans mon bureau fermé, mais je suis en sursis !
L’autre gardien de nuit, qui parfois me remplace,
M’a raconté qu’un soir, quand eût sonné minuit,
L’un de ces fantômes blancs, comme une menace,
Apparut en riant aux éclats devant lui.
Vous imaginez-vous sa peur et son émoi ?
J’en suis resté tremblant, effrayé et pantois.
Aussi quand vient minuit, j’allume la lumière.
Et tous ces sombres hères retombent en poussière.
Voilà, dans quelques minutes, il sera minuit.
Dans mon métier, c’est le moment le plus critique.
Je m’appelle Ephésius, je suis gardien de nuit
Au centre de recherches du monde magique.
Dans ces laboratoires se trouvent des choses
Qui vous feraient dresser les cheveux sur la tête.
Des êtres délétères qui circulent, moroses,
Dans les sombres couloirs, quand les heures s’arrêtent.
Je ne sais pas en quoi consistent leurs recherches,
Je suis gardien de nuit, pas de ces savants fous !
Tout ce qui m’intéresse c’est qu’ils ne me cherchent
Pas, la nuit venue, dans la tête, des poux !
Jusqu’à présent, j’ai toujours eu beaucoup de chance.
Les créatures étranges enfermées ici
N’ont jamais pénétré, au cours de leurs errances,
Dans mon bureau fermé, mais je suis en sursis !
L’autre gardien de nuit, qui parfois me remplace,
M’a raconté qu’un soir, quand eût sonné minuit,
L’un de ces fantômes blancs, comme une menace,
Apparut en riant aux éclats devant lui.
Vous imaginez-vous sa peur et son émoi ?
J’en suis resté tremblant, effrayé et pantois.
Aussi quand vient minuit, j’allume la lumière.
Et tous ces sombres hères retombent en poussière.