Flocons
Doux, si léger sur montagnes et collines,
Si blanc, s’envole tel un chaton.
Pur, tel l’âme d’une ursuline,
Et sur l’arbuste tel le coton.
Poussières d’étoile, sur terre, déclinent,
Telles les feuilles tombant en printemps.
Et comme les larmes d’une orpheline
Sur mer mourant sans voix ni ton.
Velours qui, nos visages, câline,
Et puis sur cils, tel un cureton,
S’accroche aux Bibles. Pures, cristallines,
Perles dansent au rythme du vent d’autan.
O beau flocon, danse et dodeline,
Envole-toi sur l’aile du temps.
Accroche-toi, sans discipline,
Aux buissons, tel laine du mouton.
VieilArt
Doux, si léger sur montagnes et collines,
Si blanc, s’envole tel un chaton.
Pur, tel l’âme d’une ursuline,
Et sur l’arbuste tel le coton.
Poussières d’étoile, sur terre, déclinent,
Telles les feuilles tombant en printemps.
Et comme les larmes d’une orpheline
Sur mer mourant sans voix ni ton.
Velours qui, nos visages, câline,
Et puis sur cils, tel un cureton,
S’accroche aux Bibles. Pures, cristallines,
Perles dansent au rythme du vent d’autan.
O beau flocon, danse et dodeline,
Envole-toi sur l’aile du temps.
Accroche-toi, sans discipline,
Aux buissons, tel laine du mouton.
VieilArt