Feuilles
voilà une feuille amie d'enfance
où l'être chante et pleure et danse
le rêve voyage parmi les roses
et avec fruit tous se dépense
il se repose et il repart,
Avec son guide ,le hasard
quoique jeune et solitaire
il se met à pâlir et mourir
une belle fleur sur la terre
que dieu n'a pas laissé mûrir
voilà les vagues de tristesse
qui se brisent sur mes rochés
au fond du coeur qui se presse
leurs âmes murmurent en secret
des souvenirs qui s'effacent
repassent de tous les côtés
ainsi leurs enfants se dispersent
pour une mère heureuse et ravie
cette mer solitaire et vide
n'est qu'un rêve sombre et aride
voilà le vent sur les collines
qui caresse des feuilles inutiles
c'est la saison où tout se débine
elles tombent alors si facile
et la flute sur le gazon champêtre
ce que ne réjouit pas les êtres
elles dansent alors pour renaître
des aires de joies ou d'amour
ainsi on oublie les journées
ainsi finissent nos années
voilà une larme noire du zéphyr
sous l'ombre pâle des moments
c'est une mère, c'est le père
qui s'efface en nous nommant
c'est un amour, c'est le mari
qui fait semblant d'etre un amant
c'est une soeur, c'est le frère
qui perd l'innocence en pleurant
cette feuille chuchote sous la poussière
vous qui voyez les veufs rayons,
vous souvenez-vous encore de nous?
où l'être chante et pleure et danse
le rêve voyage parmi les roses
et avec fruit tous se dépense
il se repose et il repart,
Avec son guide ,le hasard
quoique jeune et solitaire
il se met à pâlir et mourir
une belle fleur sur la terre
que dieu n'a pas laissé mûrir
voilà les vagues de tristesse
qui se brisent sur mes rochés
au fond du coeur qui se presse
leurs âmes murmurent en secret
des souvenirs qui s'effacent
repassent de tous les côtés
ainsi leurs enfants se dispersent
pour une mère heureuse et ravie
cette mer solitaire et vide
n'est qu'un rêve sombre et aride
voilà le vent sur les collines
qui caresse des feuilles inutiles
c'est la saison où tout se débine
elles tombent alors si facile
et la flute sur le gazon champêtre
ce que ne réjouit pas les êtres
elles dansent alors pour renaître
des aires de joies ou d'amour
ainsi on oublie les journées
ainsi finissent nos années
voilà une larme noire du zéphyr
sous l'ombre pâle des moments
c'est une mère, c'est le père
qui s'efface en nous nommant
c'est un amour, c'est le mari
qui fait semblant d'etre un amant
c'est une soeur, c'est le frère
qui perd l'innocence en pleurant
cette feuille chuchote sous la poussière
vous qui voyez les veufs rayons,
vous souvenez-vous encore de nous?
djebrale .