FEU
Élément essentiel à la vie,
Que ton nom est divin,
Tu es parfois génie,
Mais aussi très malin.
Tu dévore tout dedans,
Mais aussi tout dehors,
Sans faire de sentiment,
Également sans effort.
Du plus grand aux petits ;
Tu n’a pas de remord;
Ton amour est petit ;
Mais grand est ton essor.
Tu fascine, séduit,
Attire de ton charme.
Fais danser dans la nuit,
Toutes les belles oriflammes.
Badiner avec toi, ce n’est pas un plaisir.
Si tu te fais petit, tu deviens bourreau.
L’on peut se consumer et de cela mourir,
Si l’on tente d’extirper le centre de ton joyau.
Sacré, ardent, d’amour ou d’éclat d’une pierre,
De la rampe, de tout bois ou même de Bengale,
Passant par la rougeur d’une colère passagère,
En donnant de l’effet, tu grilles ta rivale.
Tu aimes paresser et être dans la paille ;
Ca ne dure qu’un instant, mais il paraît long.
L’eau, tu ne l’aimes pas, fait que tes soupirs aillent,
Elle calme tes ardeurs, te fais baisser d’un ton.
Jours après jours, le temps des funérailles.
Les uns après les autres, nous aurons ton prénom ;
Comme ceux qui, jadis, périrent dans la mitraille.
Feu mon père, mon frère, ils ont pris ton nom.
Élément essentiel à la vie,
Que ton nom est divin,
Tu es parfois génie,
Mais aussi très malin.
Tu dévore tout dedans,
Mais aussi tout dehors,
Sans faire de sentiment,
Également sans effort.
Du plus grand aux petits ;
Tu n’a pas de remord;
Ton amour est petit ;
Mais grand est ton essor.
Tu fascine, séduit,
Attire de ton charme.
Fais danser dans la nuit,
Toutes les belles oriflammes.
Badiner avec toi, ce n’est pas un plaisir.
Si tu te fais petit, tu deviens bourreau.
L’on peut se consumer et de cela mourir,
Si l’on tente d’extirper le centre de ton joyau.
Sacré, ardent, d’amour ou d’éclat d’une pierre,
De la rampe, de tout bois ou même de Bengale,
Passant par la rougeur d’une colère passagère,
En donnant de l’effet, tu grilles ta rivale.
Tu aimes paresser et être dans la paille ;
Ca ne dure qu’un instant, mais il paraît long.
L’eau, tu ne l’aimes pas, fait que tes soupirs aillent,
Elle calme tes ardeurs, te fais baisser d’un ton.
Jours après jours, le temps des funérailles.
Les uns après les autres, nous aurons ton prénom ;
Comme ceux qui, jadis, périrent dans la mitraille.
Feu mon père, mon frère, ils ont pris ton nom.