Fatalitas !...
Le ver mange de la terre
L’oiseau mange le ver
Le chasseur mange l’oiseau
Qu’il a tué sur un plan d’eau,
Le poète lui pond des vers
Le lecteur dévore ces vers
Il reste plus que le papier
Dont tous les mots sont effacés.
Quand les chiens crottent dans les rues
Que les passants marchent dessus
C’est pire qu’une peau de banane
Pour aller se casser le crâne
Mais pour mourir à petit feu
L’on n’a pas besoin d’être vieux
Tous les politiciens sont là
Pour nous plonger dans l’embarras.
Crions, hurlons à l’injustice
Chaque destin est un supplice
Les pauvres sont des innocents
Quand les riches sont les méchants
La vie c’est vraiment pas marrant
Que l’on soit ver ou bien passant
Mais nous devons nous raisonner
Nous ne pourrons y échapper
Extrait de "Poésie en folie"